Autrefois, lorsque nous disions aux Algériens que ce régime militaire soutient les sionistes et les ennemis de l’Islam en toute discrétion, et que ce régime est le plus destructeur et le plus détesté du monde, et que le soutien inconditionnel de l’Algérie de la cause palestinienne n’est qu’illusion et qu’une méthode pour mélanger les cartes et faire tourner les têtes, beaucoup d’algérien malheureux n’ont pas accepté ce qu’on disaient et ont préféré nous attaquer et dire que nous sommes les ennemies de la nation et que nous sommes de Lakhdaria, qui témoignent de la haine pour les généraux après les massacres qu’ils ont commis.
Maintenant vous savez par ces preuves claires que ce régime sioniste veut éclipser la volonté du peuple et faire taire les voix il n’a pas permis les marches de la semaine dernière en solidarité avec la Palestine et à recourir à une campagne massive d’arrestations arbitraires contre les militants pour empêcher les manifestations en solidarité avec la Palestine.
En effet, vendredi dernier a connu l’arrestation de plus de 117 personnes qui ont osé sortir dans les rues pour manifester suite à l’attaque israélienne contre la Palestine.
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) dans un communiqué a rappelé au pouvoir ses obligations de respect des droits humains et exige l’arrêt de la répression et la libération de l’ensemble des prévenus, des détenus d’opinion et des journalistes en exprimant son profond regret de ces arrestations à cause de leur solidarité avec la Palestine en déclarant que nous sommes à nouveau confrontés à des procédures judiciaires ultérieures. Vous faites plus référence à des décrets et des textes spéciaux qu’à la loi, mais parfois, comme nous l’avons remarqué hier, ces lignes directrices contrariés la constitution elle-même et l’abrogent.
En Alger, 13 personnes ont été emprisonnées et des dizaines d’autres ont été condamnées simplement pour avoir manifesté leur solidarité avec la Palestine.
Nous pensions qu’il y avait des indices forts dans les dossiers prouvant la violation des dispositions légales, mais nous avons été surpris que la base de ces jugements juridiques soit uniquement la faveur du sujet sioniste en ignorant complètement les dispositions de l’article 52 de la Constitution.
En conséquence, l’Algérie a progressé dans la classification des pays qui répriment la liberté d’expression en enregistrant plus de 120 prisonniers d’opinion en raison de leurs solidarité en tant que musulmans avec nos frères les palestiniennes, une situation dont on n’a pas vu même dans les territoires occupés.