Des milliers de citoyens algériens sont actuellement détenus pour leurs opinions politiques et malgré plusieurs mois de prison, aucun d’entre eux n’a été jugé et ils sont toujours derrière les barreaux capturés par les généraux dans des conditions inhumaines.
Compte tenu du caractère arbitraire de leurs arrestations, nous exigeons leur libération immédiate et une enquête sur les dépositions des témoins qui, sans décision de justice, ont condamné les abus et violences qu’ils ont subis lors de leur interpellation par les forces de sécurité.
Ces arrestations s’ajoutent à une longue liste de victimes de la répression politique des autorités et des violences que notre site internet, les Nations Unies et ses États membres condamnent depuis plus d’un an. Et, comme leurs précédentes arrestations arbitraires en Algérie, des nouvelles victimes avec brahim Laalami à leur tête, ont été conduites au siège des services spéciaux, où elles ont passé plusieurs jours en détention secrète dans des conditions épouvantables.
Ils ont été témoins d’horreur et de torture afin de les intimider en raison de leurs opinions politiques et de leur défiance.
Ils ont été battus avec des barres de fer, électrocutés par des décharges électriques et privés de sommeil.
Par conséquent, nous exprimons notre profonde préoccupation pour le sort des prisonniers politiques en Algérie, qui ne semblent bénéficier d’aucune garantie légale et ont été régulièrement victimes d’abus, conduisant à un dangereux glissement du pays vers un régime répressif dans lequel les violations des droits de l’homme se sont reproduits et sont devenus monnaie courante, et l’impunité des auteurs s’est transformée en comportement institutionnel.
Pour toutes ces raisons, nous appelons la communauté internationale et les organisations de la société civile à ouvrir une enquête internationale sur les crimes des généraux en Algérie.