Alors que les Algériens doivent faire la queue au petit matin dans la canicule estivale pour obtenir du lait, de l’huile, de l’eau et de la nourriture, les généraux et leurs fils utilisent l’argent du pétrole et du gaz pour leurs loisirs, où la majeure partie de l’argent public sur les terres de ce pays du gaspillage, et de la ruse, est jetée par la fenêtre, de manière incontrôlable, sous prétexte de soutenir les microprojets fantômes ou dans des marchés publics où la corruption règne et avec excellence.
Malgré les avertissements, les instructions pour prendre des mesures afin de réduire le gaspillage d’argent et les anomalies scandaleuses, qui regorgent les rapports d’administrations internationales et locales, et l’étendue de la corruption, du chaos et des troubles dans les comptes de nos institutions publiques, qui disposent de fonds publics pour la collecte et la dépense, remettant en cause la performance de la gestion financière de la fonction publique. Cependant, la mise en œuvre des procédures judiciaires et d’injonction pour détenir des responsables corrompus est encore faible et même sans poids.
Ces rapports officiels sont-ils crédibles? Ou bien ils restent encre sur papier ? Quelle est la valeur des rapports, déclarations et audits s’ils restent coincer dans des tiroirs d’archives ?
Parmi les récents scandales de gaspillage d’argent public, citons à titre d’exemple, le voyage de chafik Chengriha, fils du chef d’état major, Saïd Chengriha dans les stations balnéaires dans les montagnes de la Suisse, accompagné de dizaines de ses amis, prostituées et homosexuels, dans un avion de luxe « NetJets », où le ministère de la défense a pris en charge tous les frais de voyage et de courses du fils du général Chengriha et de ses amis alors que le peuple algérien souffrant du manque d’eau potable du robinet.
Un autre exemple de gaspillage de l’argent des algériens, la fille du Chef d’État-major de l’armée algérienne, Mélissa Chengriha, occupe le bureau de l’attaché de Défense et militaire auprès du Consulat d’Algérie à Genève, qui partage les mêmes locaux de la mission diplomatique de l’Algérie auprès de l’ONU. Une villa du standing d’un château situé au niveau de la Route de Lausanne à Bellevue dans la banlieue chic de Genève.
Mélissa Chengriha travaille au niveau de la représentation diplomatique de l’Algérie auprès de l’ONU depuis 2017. Officiellement, elle n’a aucun poste précis ou déterminé. Elle est une « fonctionnaire polyvalente ». Ceci dit, depuis la fin de l’année 2017, la fille du général-major Saïd Chengriha, occupe le bureau qui revient normalement à l’attaché de défense. Un bureau qui est resté vide depuis 2015 l’année à laquelle le colonel Abdelouahab a quitté ses fonctions pour remplacer le général Ali Bendaoud, l’ancien responsable du bureau des services secrets algériens, l’ex-DRS, à l’ambassade d’Algérie à Paris.
Malheureusement, de constater que certaines personnes abusent de leur proximité avec Mélissa Chengriha pour se targuer d’être « des privilégiés du régime algérien ». Il s’agit notamment de Wissam Benbartaoui, Représentante générale pour la Suisse & l’Autriche basée à Genève, qui fait valoir ouvertement son amitié avec la fille du Chef d’État-major de l’ANP. C’est pour cette raison qu’elle reste encore en poste à Genève coûtant ainsi à Air Algérie plus de 10 mille euros par mois à cause de son salaire élevé et de ses diverses primes comme les 3000 euros de prime de logement.