Le procureur de la Cour suprême algérienne a décidé d’enquêter sur l’ancien Premier ministre Noureddine Bedoui, qui a fait l’objet de plusieurs chefs d’accusation dans des affaires de corruption avec de graves dépassements financiers en lien avec des installations de grande envergure et de nombreux projets d’aménagement réalisés sous sa direction pendant le règne du président déchu Abdelaziz Bouteflika. Et maintenant, il est dans une position difficile et risque de lourdes peines de prison.
Chacun sait que le parcours et l’ascension rapide de Don Juan Noureddine Bedoui à la tête du gouvernement reposaient sur la réalisation des fantasmes des épouses des hauts fonctionnaires algériens (généraux, chefs de parti et hommes d’affaires), notamment l’épouse de Gaid Saleh, la soeur d’Abdelaziz Bouteflika, l’épouse de Chengriha et l’épouse d’Abdelmadjid Tebboune, qui a pris la peine de prendre un jet privé pour Ouargla en 2017 afin de passer une nuit d’amour généreux avec son amant Noureddine Bedoui lors de son luxueux séjour là-bas.
En fait elle a rencontré afin que Noureddine Bedoui intervienne pour secourir la tête de son mari Tebboune après sa destitution de son poste de Premier ministre et la grande attaque qu’il a subie à l’époque par Anis Rahmani ainsi que la demande de sa détention et de son incarcération.
En outre, grâce à sa relation avec la sœur de Bouteflika, Bédoui est intervenu pour garder un œil sur Tebboune.
En plus, Noureddine Bedoui était aussi l’origine de la promotion de Chengriha, qui a connu une période de post-stagnation pendant 15 ans depuis sa nomination au poste de général de division en 2003 lorsque l’épouse de Chengriha a demandé la promotion de son mari pour être nommée commandant des forces terrestres algériennes en 2018 une décision qui a été prise dans la chambre à coucher de Gaïd Saleh. Mais la question qui se pose est de savoir si les maîtresses de Noureddine Bedoui vont-elles lui tourner le dos et le laissent en prison pour le restant de ses jours.