L’Algérie reste à l’épicentre de la tempête alors que des problèmes non résolus surgissent, malaise économique et incompétence des élites politiques.
De nombreux experts économiques internationaux ont confirmé que l’économie algérienne fait face à d’énormes difficultés et que l’Algérie se dirige vers la faillite, alors que la seule issue à la crise économique est, avant tout, de résoudre la crise politique dans le pays, qui se manifeste par le renversement du régime militaire, la présentation des généraux au tribunal national et la récupération des 1 000 milliards de dollars volés par eux au cours des deux dernières décennies…
Selon les experts, la crise financière et économique provoquée par le double choc lié à la chute des prix du pétrole et à l’impact négatif de la pandémie du coronavirus sur la consommation mondiale du carburant, à laquelle il faut ajouter la crise politique sans précédent que traverse l’Algérie depuis le 22 février, 2019, a une fois de plus clairement démontré la faiblesse et la fragilité de notre économie.
Tout le monde sait que plus de 95% des exportations algériennes sont des hydrocarbures, et cette dépendance excessive aux revenus pétroliers nous met dans une situation très critique, comme on le voit largement dans d’autres contextes comme le Venezuela, où les déficits budgétaires et les balances commerciales se sont détériorés et nos réserves de change sont rétrécissement rapide, investissements, pertes d’emplois et inflation élevée dépréciation de la valeur déjà faible du dinar.
Ainsi, la décision est entre les mains du peuple algérien, qui doit réfléchir sérieusement à renverser le régime du général Chengriha, restituer l’argent du peuple volé par la mafia militaire, et rendre les capitaux transférés à l’étranger et localisés aux Emirats, au Panama et en Suisse. Sinon le mauvais sort du Venezuela se profile sur l’Algérie.