Les juges en Algérie sont devenus un fouet entre les mains du général Gaid Saleh, fouettant tous ses adversaires ainsi que tout le peuple algérien.
Mais la question qui se pose est de savoir comment l’autorité judiciaire, qui a longtemps parler de son intégrité et son arrogance, a-t-elle s’est agenouillée de cette façon humiliante devant le général Gaid salah?
En effet, ceux qui ont vu l’enthousiasme des juges pour le rejet du cinquième mandat de Bouteflika, on cru vraiment que ces juges sont sur le point de créer un nouvel État, qui va poser les règles du droit dans le pays et que les tribunaux seront au sommet de la hiérarchie du pouvoir.
Mais ce qui s’est passé était totalement différent après que Gaid saleh eut diffusé la fameuse déclaration selon laquelle il avait destitué Bouteflika de son poste de président et se déclara Roi du pays, l’activité judiciaire a été complètement calmée et les juges ont été tous et sans exception sous le contrôle du nouveau dirigeant victorieux qui détient la justice en Algérie avec une main de fer. On s’aperçoit que la majorité des juges soutenaient, têtes baissées, la future feuille de route annoncée par l’armée.
Au comble de l’insolence et de la dictature, Ahmed Gaid Saleh, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’armée a rejeté toutes les demandes de « libérer les prisonniers d’opinion » et d’alléger les mesures de sécurité prises aux entrées de la capitale et des grandes villes, considérant que ce sont les idées du gang et que c’est pour tromper l’opinion publique.
En outre, Gaid salah a déclaré dans son discours lors de la cérémonie organisée en l’honneur des meilleurs lauréats des Cadets de la nation au bac et au BEM, que des « idées empoisonnées, notamment l’appel à la libération des détenus qualifiés à tort de prisonniers d’opinion ».
« Seule la justice est souveraine de la décision, conformément à la loi, concernant ces individus. Il n’est permis à quiconque d’interférer dans son travail et ses prérogatives ou tenter d’influer sur ses décisions ».
Oh Dieu soit loué, le général a dit : « Personne n’a le droit de s’ingérer dans son travail de la justice et ses pouvoirs et d’essayer d’influencer les décisions ». Que faites-vous maintenant, Gaid le dictateur, en refusant de libérer les prisonniers innocents? Ce que vous faites maintenant, n’est- pas une ingérence flagrante dans les affaires de la justice ? Comme dit le proverbe, si vous n’avez pas honte, faites ce que vous voulez?