Après que les généraux eurent battu les tambours de la guerre sur nos frontières occidentales avec le Royaume du Maroc et à l’approche de l’anniversaire de la guerre des sables, l’ancien colonel (NA) de l’armée nationale, qui a participé à la guerre des sables, a déclaré à notre site Internet qu’il ravivé la blessure profonde entre les deux peuples frères…
Il a déclaré que le traitre et agent secret de la France, Boumediène, nous a jetés en enfer face aux tirs de l’armée marocaine, car la guerre était un véritable massacre des soldats algériens le long de la bande frontalière. Mais la plus grande perte s’est produite au niveau de Hassi Beïda. La plupart des victimes et des prisonniers de la guerre des sables étaient dans la bataille de Hassi Beïda, où campaient deux brigades d’infanterie et blindées. Nous nous préparions à attaquer une position de l’armée marocaine, mais avant que le soleil ne se lève, nous avons découvert que nous étions encerclés de tous côtés, et des avions nous bombardaient, et tous ceux qui tentaient de s’échapper de la bataille ont été capturés, de sorte que le soleil s’est levé ce jour-là sur un grand massacre, qui a coûté la vie à 5 000 personnes, des milliers de blessés et la destruction de centaines de véhicules militaires russes.
Après ce revers, le président Ben Bella a prononcé son célèbre discours : « Ils nous ont méprisés, ils nous ont méprisés ».
En outre, pour couvrir ce scandale causé par Boumediene, il nous a ordonné, immédiatement après le retrait de l’armée marocaine et suite à l’intervention des forces internationales, d’enterrer nos soldats morts dans un cimetière inconnu à Hassi Beïda. Cinq mille de nos soldats ont été enterrés dans de grandes fosses sur une superficie de deux hectares, et personne ne connaît l’emplacement exacte de ce cimetière, puisque la plupart d’entre eux sont morts et seuls quelques-uns sont restés, et certains d’entre eux sont mourants. Le colonel a conclu sa déclaration en disant que les généraux déclencheront tôt ou tard la guerre avec le Maroc car c’est le seul fil pour leur survie afin de rester au pouvoir, même s’ils vont sacrifier un million d’Algériens.