Selon la télévision publique, le président par intérim, Abdelkader Bensalah, a mis fin aux fonctions du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Slimane Brahmi qui a été remplacé par Belkacem Zeghmati, après consultation du Premier ministre. Bensalah, a limogé également Samir Bourehil, secrétaire général du ministère de la Justice et a nommé à sa place, Mohamed Zoughar, selon la même source.
En violation flagrante de la loi et de la constitution, Bensalah s’est donné le droit d’exercer le pouvoir de nomination et de destitution, qui est une tâche exclusive du président de la République et non du chef d’État par intérim puisque selon l’article 90 de la Constitution qui stipule que « Le Gouvernement, en fonction au moment de l’empêchement, du décès ou de la démission du Président de la République, ne peut être démis ou remanié jusqu’à l’entrée en fonction du nouveau Président de la République ». (Titre deuxième de l’organisation des pouvoirs, Chapitre I : Du pouvoir exécutif).
Par conséquent, Bensalah est président temporaire et il ne peut ni nommé ou révoqué un tel ou tel ministre, et cela selon la constitution algérienne. En outre, on considère ce qu’il a fait une violation flagrante des pouvoirs du président de la République et Il a rejeté toutes les demandes pour lesquelles les Algériens sont sortis manifester pour changer ce système corrompu.