Après l’assassinat des plus éminents fidèles du Gaid Saleh lui-même assassiné, le général Chengriha a franchi une nouvelle étape et a décidé de signer une trêve avec ses ennemis alors que les rapports des services de renseignement ont révélé que Chengriha avait présenté ce qu’elle a décrit comme un « accord de sortie sûre » pour protéger le visage des généraux et des hommes d’affaires arrêtés dans des affaires liées aux fidèles du Gaid Saleh et la guéguerre des faucons…
Cependant, en y regardant de plus près, on peut voir le net avantage de l’accord pour eux avec le général Chengriha, qui pouvait désormais proclamer la révélation sans être dérangé. Après tout, le général Chengriha savait si, quelqu’un devait tourner le dos à cet accord, les cas pouvaient être comptés sur les doigts d’une main. Comme l’ont dit nos sources, après que de nombreux généraux, hommes d’affaires et officiers supérieurs aient remis la moitié de ce qu’ils possédaient au général Chengriha et à ceux qui l’accompagnaient (le général Nizar et le général Toufik), des mémorandums internationaux appelant à leur extradition, à la levée de l’interdiction de voyager ou à leur libération.
Ici, le juge d’instruction du tribunal militaire de Blida a ordonné la libération de généraux de l’armée et des hauts gradés des services de renseignement sont poursuivis dans des dossiers appartenant au général Ghali Belkecir, ancien commandant de la gendarmerie nationale, et à l’ancien directeur de la sécurité intérieure, le général Wassini Bouazza. Ils ont été libérés après avoir été incarcérés à la prison militaire de Blida dans la première région militaire, car ils étaient inculpés de plusieurs chefs d’accusation liés au non-respect de la loi militaire, à la contrefaçon, à l’enrichissement illégal et à l’ingérence dans les affaires des autorités judiciaires. Les sources ajoutent qu’une cinquantaine de généraux ont conclus des accords de négociation pour sortir en sécurité d’Algérie en échange de milliards de dinars de l’argent du peuple.