L’Algérie traverse une période sombre et on estime que les prochains jours pourraient être un nouveau champ de bataille entre les généraux tout en tenant compte des petites chances de prouver le changement dans un flux triomphant de crises accumulées, de difficultés économiques, de finances, et d’inflation élevée provoqués par la pandémie du coronavirus parallèlement à cette situation délicate.
Au moment, où nous écrivons cet article on ne sait pas encore qui gère réellement l’Algérie. Nous souffrons de l’ambigüité dans cet enjeu politique majeur entre les trois hommes forts de l’Algérie le général Chengriha, le général Khaled Nezzar et le général Toufik, et cela va plonger sans doute le pays dans une grave crise politique…
On a répété à plusieurs reprises que le peuple ne fait plus confiance à ce gouvernement critiqué même par les maîtres des généraux.
En fait, depuis que la France a accordé « l’indépendance » à l’Algérie en 1962, c’est l’armée qui nomme les présidents et qui les limoge. Il a nommé le colonel Chadli Bendjedid après la mort du président Houari Boumédiène en 1979 avant de l’abandonner. L’armée est celle qui a convoqué également Mohamed Boudiaf pour contrôler la présidence avant qu’il ne soit assassiné. Et c’est l’armée qui a proposé Bouteflika avant de le jeter dans la poubelle de l’histoire et encore cette même institution a nommé leur pion, Tebboune, pour conduire l’Algérie en tant que front civil afin de vendre l’image de l’Algérie démocratique. Mais tout cela n’a pas réussi à couvrir la corruption et la tyrannie des généraux, puisque pour évaluer si le système politique d’un pays est démocratique et efficace, cela dépend principalement de la possibilité de remplacer les dirigeants du pays de manière ordonnée et de savoir si le peuple peut exprimer ses intérêts en douceur. Si tous les aspects de la société peuvent effectivement participer à la vie politique du pays, si la classe au pouvoir peut assurer la direction des affaires nationales conformément aux dispositions de la Constitution et des lois, et si l’utilisation du pouvoir peut être efficacement restreint et supervisé. Il est donc devenu clair pour tout le monde que le choix de Tebboune par le général Gaid Saleh pour cette tâche a été la plus grosse erreur de ces généraux. Et maintenant ils veulent se débarrasser de lui au plus vite. Mais il y a une querelle entre les généraux sur le scénario de la fin de Tebboune, que ce soit à la manière de Boudiaf ou d’Ali Kafi.