Le monde entier sait que la justice algérienne est totalement contrôlée par le régime militaire depuis l’indépendance. L’influence de la politique sur les juges est grande lorsque les généraux dictent les jugements des juges par téléphone -« téléphone Justice des généraux ». En effet, la confiance des Algériens dans leurs juges et leurs tribunaux est également faible depuis des années.
Les citoyens considèrent le manque de conscience et la corruption des juges comme le plus grand problème du dysfonctionnement du système judiciaire en Algérie.
Aujourd’hui, les déficits du système judiciaire sont devenus abondamment apparents. Il n’est pas possible de parler d’indépendance de la justice avant de nettoyer et de chasser les ordures qui se sont accumulées dans ce système, car la bande des généraux au pouvoir est protégée par une justice corrompue.
Par conséquent, nous exprimons notre regret de ne pas avoir ouvert le dossier de la corruption judiciaire de manière claire et transparente. Ceci est dû à l’importance du rôle que la justice est censée jouer en tant que garant des droits et libertés en Algérie.
La politique des généraux est représentée par un contrôle de haut en bas de l’administration et non un contrôle par les tribunaux. Sans nier explicitement l’importance d’un pouvoir judiciaire indépendant pour que la justice gagne la confiance des Algériens, et c’est une question nécessaire qui se réalise en principe en excluant les symboles de la corruption des postes de responsabilité qu’elle occupe pour qu’elle soit l’une des bases solides sur lesquelles nous nous appuyons pour la réussite de la voie démocratique et nous stoppons le phénomène de la disparition des grands dossiers de corruption liés aux généraux du secteur judiciaire.
Effectivement, aujourd’hui, après que le général Toufiq et le fils du président Tebboune aient été acquittés ainsi que le général Khaled Nezzar et son fils, le tour est venu à M. Hamel puisque le tribunal de Blida a rendu un verdict acquittant l’ancien directeur général de la sûreté nationale, Abdelghani Hamel et l’ancien chef de la sûreté de l’État d’Alger, Noureddine Berrachedi, dans l’affaire d’abus de pouvoir ce qui a amené certains à se demander quand Saïd Bouteflika sera libéré.