Il y a plus de deux décennies, le criminel Khaled Nezzar et d’autres généraux, dont Abdelmadjid Taghit, commandant de la marine nationale, Mohamed Touati, conseiller du ministère de la Défense, et Mohamed Lamari, commandant des forces terrestres, ont tenu des pourparlers secrets pour élaborer un plan visant à bloquer les islamistes qui s’apprêtaient à prendre le pouvoir dans le cadre d’élections démocratiques et légitimes.
En effet, Ils ont plongé le pays dans une guerre civile qui a coûté la vie à au moins 200 000 Algériens, à la disparition de dizaines de milliers de personnes et au déplacement d’un million de personnes ainsi que le transfert d’une grande partie de l’élite algérienne à l’exile.
Tous ces crimes avaient été planifiés par les généraux de hauts grades et exécutés par des généraux plus jeunes à cette période à leur tête, le général Gaid salah, Menad Nouba, Habib Chentouf, Said Bey et Abderrazak Chérif.
Les familles de tous ces généraux sont aujourd’hui spécialistes dans la vente des biens immobiliers en falsifiant les papiers des propriétés ainsi que la contrebande et le trafic d’argent grâce à l’aide des services d’une société tunisienne appartenant à l’épouse de l’ancienne présidente Leïla Trabelsi, basée aux Émirats arabes unis, spécialisée dans les techniques de contrebande d’argent sans être exposée à une détection ou à la surveillance. Ainsi, même si le peuple algérien exigeait d’évaluer et de récupérer les fonds pillés, il ne saurait trouver le moyen.
En outre, au cours des derniers mois, une guerre féroce s’est déclenchée entre ces généraux vampires, certains entre eux ont été arrêtés et certains se sont échappés. Et celui qui a gagné dans cet affrontement d’hyènes affamées est le général Gaid Saleh qui a pu éliminer tous ses adversaires. C’est pour cela, ceux qui ont fui ont tourné leurs flèches vers lui parce qu’ils savaient qu’il était le plus corrompu du pays.
Parmi ceux qui ont attaqué le criminel Gaid Saleh, Khaled Nezzar. C’est pourquoi le tribunal militaire de Blida a lancé un mandat d’arrêt international contre lui et son fils Lotfi Nezzar.
Selon la même source, y figure également au même titre, Farid Benhamdine, directeur d’une boîte pharmaceutique et président de la Société algérienne de pharmacie. Farid Benhamdine a été également mentionné dans l’affaire « khalifa ».
Les trois suspects ont été inculpés de complot contre l’armée et contre l’autorité publique (Gaid Saleh).
Les informations disponibles indiquent que les enquêtes menées par la justice militaire avec Saïd Bouteflika ont prouvé l’implication de Nezzar, son fils et l’homme d’affaires, et il est soupçonné que Farid Benhamdine était le médiateur entre Nezzar et son fils Lotfi et Saïd Bouteflika.
Toutes ces accusations sont apparues parce que Nezzar a attaqué Gaid salah via ses blogs et ses tweets, non pas parce qu’il a tué des centaines de milliers d’Algériens.