Le premier chapitre de la scène théâtrale de la rencontre entre les membres de l’Instance nationale de dialogue et de médiation et certains « acteurs » du Mouvement populaire s’est terminé à l’hôtel Madaure, à Chéraga.
Des « acteurs » du mouvement populaire de plus de 30 wilayas et des présidents de plusieurs associations nationales ont assisté à cette réunion qui était imprimée par la monotonie.
Parmi les acteurs présents lors de cette rencontre le commandant en chef des Scouts musulmans algériens pour donner un caractère contraire à ce qui s’est passé dans les années 90 et que tout le monde va participer à l’élaboration d’une feuille de route préliminaire contribuant à la résolution de la crise politique que connaît le pays. La réunion a été l’occasion de donner une chance aux absents à la réunion précédente et sera conviée à d’autres représentants de la société civile lors de la prochaine réunion pour compléter les chapitres de la pièce.
Dans un autre contexte, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) a exprimé son inquiétude face aux pressions et à l’obstruction subies par les médias, telles que les attaques quotidiennes que subit notre site, qui a été bloqué par Facebook depuis le 13 juin à cause des signalements de l’armé électronique secrète du régime qui surveille le net en Algérie.
« La LADDH s’inquiète du blocage des sites et la fermeture des médias ainsi que la volonté délibérée d’asphyxier la presse ouverte au Hirak et à l’expression plurielle par sa privation de la publicité », a déclaré la LADDH, qui considère cette « pratique » comme étant « illégale, injuste et outrancière en plein Hirak ».
La LADDH a également dénoncé « les poursuites à l’encontre des personnes ayant exprimé pacifiquement une opinion comme tout récemment l’avocat Ramzi Chekhab poursuivi pour incitation à attroupement par le parquet de Khenchela rien que pour avoir exprimé avant le déclenchement du hirak sur sa page Facebook son opposition au 5e mandat de Bouteflika », souligne le communiqué.
« Concernant le port de l’emblème Amazigh par des manifestants, la LADDH rappelle qu’il n’existe aucune disposition pénale ou autre qui sanctionne le port d’un emblème autre que l’emblème national et que toutes les poursuites engagées à l’encontre des manifestants pour port de l’emblème autre que l’emblème national sont infondées et contraires aux principes de légalité de la loi et de nulle sanction sans texte de droit. Force doit rester à la loi rien qu’à la loi », explique l’ONG.