Tous les rapports internationaux ont conclu que la dépression économique que connaît l’Algérie est l’arrangement de l’élite contrôlant les leviers de l’État (les généraux), avertissant ces rapports que cette élite met en danger l’Algérie et menace la paix sociale dans le pays à court terme …
En effet, l’Algérie connaît un état d’effondrement dans un environnement géopolitique caractérisé par un haut degré d’instabilité, ce qui accroît l’urgence de la nécessité de faire face à cette crise aiguë.
En outre, des rapports internationaux ont indiqué que l’ampleur de la récession délibérée à laquelle l’Algérie est actuellement confrontée, entraîne l’effondrement des services publics de base, l’hémorragie du capital humain et la migration des cerveaux à grande échelle. Tandis que les classes pauvres et moyennes de la société algérienne supportent le poids de la crise.
Les rapports ont estimé que le PIB réel a chuté de 10,5 % en 2021, enregistrant une contraction de 58,1 %, la plus forte contraction d’une liste de 193 pays. Ainsi, le chaos monétaire et financier continue d’alimenter la crise dans le pays, à la lumière du système de taux de change multiples, qui a entraîné de graves défis pour l’économie.
En revanche, la forte détérioration de la valeur du dinar algérien s’est poursuivie en 2021, et le taux de change des retraits d’espèces par rapport au dollar et le taux de change moyen calculé par la Banque mondiale ont chuté de 161% et 179%. Le rapport estime que les recettes publiques a diminué de près de moitié en 2021, pour atteindre 6,6 % du PIB, soit le quatrième pourcentage le plus bas au monde après le Liban, la Somalie et le Yémen.