Tout le monde sait que les Émirats-arabe unis ont eu un rôle majeur dans la fabrication d’Al Sissi en Égypte, afin de couper l’herbe sous le pied de l’agent du Qatar, Mohamed Morsi. Ainsi, pour ne pas répéter les échecs du Qatar, ce dernier veut reproduire l’expérience des Émirats-arabe unis avec Al Sissi, créer un président militaire affilié au Qatar en Algérie. Son choix s’est porté sur le dictateur Chengriha, qui tente de contourner la présidence et de renverser le clown notoire, Tebboune, hors des murs du palais Mouradia, et de prendre le pouvoir en Algérie, où le peuple opprimé ne comprend rien et ne sait rien de ce qui se tisse dans les coulisses. En effet, le peuple algérien est épuisé par les files d’attente et le chômage, et par les maux de tête des ennemis imaginaires qui complotent jour et nuit pour détruire la Grande Algérie. !!!
Apparemment, diriger le pays derrière les rideaux n’est plus du goût du grand réalisateur Chengriha. Et il a voulu cette fois jouer seul le rôle principal, révélant son visage laid devant tous les spectres du peuple, comme le sauveur légendaire qui sortira l’Algérie du bourbier de la pauvreté, du handicap et des privations dans une cour de l’illusion de prospérité et richesse…
Comme tous les militaires dictatoriaux, le plan est bien pensé, Tebboune sera assassiné ou contraint de démissionner, de sorte que le pays sera dirigé par un conseil militaire dirigé par Chengriha jusqu’à ce que les choses se calment. Chengriha démissionnera alors de son poste du poste du chef d’état-major de l’armée pour devenir un civil sur papier. Puis il se présente aux élections présidentielles urgentes au motif qu’il veut faire sortir l’Algérie de la crise que traverse le pays, et qu’il est venu répondre aux revendications de millions de citoyens et même des martyrs dans leurs tombes. Bien sûr, ce plan s’accompagnera de la mobilisation par le Qatar de son énorme pieuvre médiatique, qui soutiendra Chengriha dans les élections présidentielles frauduleuses, où il remportera un pourcentage écrasant, revendiquant l’amour du peuple pour lui, et que sans la volonté du peuple, il n’aura pas été nommé. Et puis, il faut se préparer alors à la pire étape que traversera l’Algérie, celle de la désintégration et de la fission.