Beaucoup de gens dans notre pays, que nous avons récemment interviewés a l’occasion de l’approche du mois sacré du Ramadan n’ont pas honte d’admettre que le plat de la viande rouge sur les tables algériennes est devenue un luxe qu’ils ne peuvent pas se permettre, et que la consommation de viande est devenue un désir insaisissable à mesure que l’économie se détériore et que les prix augmentent.
En effet, la valeur de la monnaie nationale et les bas salaires ont affecté la capacité des citoyens algériens à intégrer la viande rouge dans leur système alimentaire.
De nombreux experts économiques estiment que la cause la plus importante des prix élevés n’a rien à voir avec l’offre et la demande du marché intérieur mais, la principale raison est externe, surtout quand on parle de pays qui ne sont pas autosuffisants, comme l’Algérie, parce que bien sûr, ils sont contraints de dépendre fortement des importations, ce qui comprend les prix d’expédition et diverses autres dépenses engagées dans le processus d’exportation. Sans omettre la pression la guerre russo-ukrainienne, sur des prix mondiaux qui a joué un grand rôle dans les augmentations des prix de vente dans le pays.
pour résoudre le problème du prix de la viande rouge pendant le mois sacré du Ramadan, des généraux ont eu recourt à une horrible idée, selon des sources bien informées, qui consiste à importer un grand nombre d’ânes du Niger depuis la mi- Février au point qu’ils ont créé un gros problème dans ce pays pauvre.
Un responsable du secteur de l’élevage au Niger a indiqué que l’exportation d’animaux de cette espèce d’âne et de leur viande sera totalement interdite en Algérie.
Le département de l’élevage du Niger a expliqué que les ânes font face à une menace, où la viande de ces bêtes est vendue sous l’étiquette de bœuf et d’agneau dans les marchés algériens, ce qui accroît le danger qui affecte déjà ces animaux du fait des sécheresses répétées. Par conséquent, l’État nigérien punira quiconque exporte des ânes vers l’Algérie.