Comme d’habitude, le Front de libération nationale (FLN) voulait sa part du gâteau du dialogue, où il s’est dit prêt à aider l’Instance de médiation et du dialogue pour l’accomplissement de sa mission et d’organiser des élections présidentielles transparentes dans les meilleurs délais par le biais d’un dialogue national «sérieux et calme».
Après la réunion de son bureau politique, le parti a déclaré que sa position en faveur de cet instance « tient à la nécessité d’adopter un dialogue global et inclusif en tant qu’option permettant de surmonter la situation actuelle en toute sécurité et de préserver les acquis nationaux », soulignant en même temps de ce qu’il a qualifié de « partis qui ne veulent pas du bien à l’Algérie et tentent d’échouer l’action de cette Instance ».
Dans un contexte connexe, le parti a critiqué certaines déclarations faites par des membres de cet Instance, qui tente de diffamer le Front de libération nationale, considérant que ces déclarations ne sont pas importantes, d’autant qu’elles ont été émises par des personnes qui étaient candidates dans les rangs du parti ces dernières années.
La même source a ajouté que « Personne ne peut proférer des mensonges susceptibles de ternir l’histoire du FLN qui a toujours été aux côtés de l’Etat algérien en toutes circonstances ».
En ce qui concerne le mouvement populaire, le parti a mis en garde contre la présence « des parties malveillantes qui ne servent pas le peuple algérien et veulent délibérément perdurer la crise et faire basculer l’Etat dans l’anarchie ». Le FLN a appelé les différentes franges de la société à « faire face à ces parties notamment à la lumière de la grande conscience observée auprès du peuple qui possède la capacité de dépasser la situation actuelle calmement et sereinement ».
A cette occasion, le Front de libération nationale (FLN) a réitéré sa position « solidaire à l’institution militaire qui a prouvé, avec sa sagesse, son soutien aux revendications populaires ».
Par ailleurs Karim Younes, Le coordinateur de l’instance pour la médiation et le dialogue national, a déclaré que «Personne n’est obligé de prendre part au dialogue, celui qui ne veut pas dialoguer est libre de son acte. Celui qui veut brûler le pays assume sa responsabilité seul, mais il ne va pas nous emballer dans sa démarche. Nous, on ne veut pas brûler le pays, mais nous voulons l’aider à dépasser cette crise politique qui risque de l’amener vers un résultat non souhaitable pour notre peuple».