À cause de la dictature des généraux, l’Algérie, comme le Venezuela et la Corée du Nord, est confrontée depuis de nombreuses années aux problèmes liés à la fuite des cerveaux vers l’Europe avec toutes les conséquences qui en découlent sur l’économie et tous les année des dizaines de milliers de cadres, chercheurs, ingénieurs, médecins et capacités compétences mentales avancées quittant le pays à la recherche d’un avenir meilleur à l’étranger et un lieu de vie décent garantissant la sécurité et la paix à leurs enfants. Ce qui constitue un véritable phénomène qui s’est aggravé au point de devenir une hémorragie qui menace notre avenir de développement dans notre pays riche en gaz et en pétrole, des dizaines d’Algériens quittent chaque année la patrie à la recherche d’un meilleur avenir professionnel en Europe et dans d’autres Pays occidentaux où la dignité et la liberté d’expression et de créativité sont rendues à l’individu.
Ammar Azzouk est un ingénieur algérien résidant en France depuis 1980, travaillant actuellement comme chef de projet dans l’une des communes de Marseille après une longue expérience dans divers secteurs. Amar a confirmé à notre site que les conditions de son départ d’Algérie ne sont pas différentes de celles d’aujourd’hui, il y a quarante ans lors de sa décision d’émigrer. Ammar n’a pas caché que le rêve de retourner en Algérie ne l’avait jamais abandonné, mais que la décision de s’installer en France ne le concernait plus seulement par la qualité de vie ou le métier qu’il exerçait, mais aussi par l’avenir de la famille qu’il avait fondée avec l’épouse française et Quant à ses amis et connaissances d’origine algérienne, Ammar a expliqué que nombreux d’entre eux sont prêts à quitter le pays et leurs familles pour venir en Europe, même aussi en se jetant dans la mer risquant la mort sur les rivages de la France, de l’Italie ou de l’Espagne pour échapper au plus vite au gang maléfique qui a tout détruit en Algérie.
Une question, qui devient de plus en plus d’actualité dans les médias algériens périodiquement et à diverses occasions, notamment l’incident d’une manifestation et des milliers d’étudiants universitaires qui se précipitent devant le Centre culturel français pour passer un test de langue française et obtenir un visa de voyage pour la France en octobre 2021. La réponse de l’élite politique du pays à cet incident et à d’autres a été de nier l’accusation portée contre eux et de la jeter à la presse locale, affirmant qu’elle exagère et que ce phénomène ne se limite pas qu’à l’Algérie, mais que tous les pays en voie de développement le connaissent et ils sont mis à genoux par la crise économique
Ils trouvent toujours des excuses pour justifier leur corruption et mettre leurs erreurs sur les épaules des innocents alors qu’ils sont impliqués et la source de tous les maux et malheurs du pays