Une tendance actuelle des médias sociaux en Algérie est la vidéo d’un cheikh barbu d’une cinquantaine d’années frappant un jeune adolescent conduisant un vélo avec un magnétophone allumé tout en diffusant une musique forte qui agace les habitants en pleine nuit, à proximité d’Oran. La vidéo montre l’état dans lequel le cheikh a commencé à dégager sa grande colère et sa haine sur toute une génération sur le jeune adolescent téméraire qui ne trouvait rien pour se défendre à chaque gifle qu’il recevait à part les mots : « Je suis quelqu’un de passage et je vais quitter les lieux ».
« Avec tout le respect que je vous dois, …je l’ai éteint »…
Des mots qui résument tout et une scène nous raconte entre les lignes les choses qui nous font taire.
Le contemplateur, parcourant la connaissance des conditions quotidiennes du simple algérien, qui attend chaque matin ou après-midi, selon le nombre de personnes dans la file d’attente, son tour pour prendre un litre de lait ou une miette de pain ou autres produits alimentaire et nécessaire pour sa survit, voit dans cette scène, qui ne dépasse pas une minute, la réalité de la situation du pays. Les hommes dévoués qui croient encore au noble Hadith du Prophète « Si l’un d’entre vous est témoin d’une chose répréhensible, qu’il la change par sa main ; s’il n’en a pas la capacité, qu’il la change par sa langue et s’il n’en a pas la capacité, qu’il la réprouve par son cœur, et c’est le minimum que la foi exige » et qui savent que le citoyen algérien peut vivre une vie meilleure et que la justice et la prospérité peuvent régner dans le pays s’il a le courage de renverser le régime des gangs pervers qui a pris le contrôle de la terre algérienne et de ses richesses.
Sachant que notre véritable religion conteste que les musulmans soient dirigés par un infidèle qui ose violer le caractère sacré du Messager de Dieu (PSL) et déformer ses nobles versets. Vous trouvez ce petit nombre d’hommes qui contrôlent leur colère et qui sont patients avec l’humiliation et la haine.
Ce n’est pas la peur pour eux-mêmes, mais la crainte que leurs parents, enfants et épouses soient soumis à la torture et aux abus militaires. C’est l’homme que vous entendez bientôt mourir d’une crise cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral (AVC) lui-même ne peut pas vivre et endurer l’humiliation, la haine et la honte.
Ils sont également ceux prisonniers dans les centres de détention des généraux et ce n’est pas pour rien qu’ils sont soumis aux formes les plus graves de torture et de mauvais traitements parce qu’ils voulaient changer le mal et vaincre les athées communistes infidèles en Dieu qui usurpent le pouvoir dans le pays et déformant la religion et la nation, alors ne blâmez pas le Cheikh pour sa colère et sa nervosité.
S’il y avait eu qu’un millier comme le cheikh en Algérie, ils auraient ébranlé le palais d’El Mouradia et l’auraient cassé sur les têtes de mules des généraux maléfiques et auraient changé le plus grand mal.