Un organisme algérien de défense des droits de l’homme a révélé l’exposition de citoyens décédés des suites de tortures et de négligence médicale dans les prisons du régime répressif, appelant à la formation d’une commission d’enquête sur ces catastrophes humanitaires.
Dans une déclaration publiée par la Commission indépendante des droits de l’homme, la Commission a appelé les autorités concernées à ouvrir une enquête sur la mort de citoyens sans défense dans des centres de détention inhumains, après avoir documenté des informations indiquant qu’ils ont été soumis à la torture et à des négligence depuis leur détention dans les terrifiants centres de détention des généraux, jusqu’à leur transfert vers leur dernière demeure, leur tombe.
La commission a déclaré qu’elle soutenait la formation d’une commission d’enquête indépendante, dans laquelle la famille des morts et les victimes des militants sont représentées, et ses résultats sont annoncés à l’ensemble du peuple algérien. Dans son communiqué, l’autorité a indiqué qu’elle suit de près l’incident des morts de citoyens et même les disparitions forcées des fils et filles du Hirak béni, qui se comptent par dizaines. La commission a indiqué que la plupart des victimes et des détenus avaient été arrêtés parce qu’ils étaient soupçonnés d’avoir insulté des symboles de l’État, d’avoir insulté Tebboune et Chengriha et d’avoir formé un groupe pervers pour déstabiliser le pays, répandre des rumeurs et briser le moral du peuple et de l’armée. Des accusations qui ne se trouvent dans aucune constitution ou lois. On ne le trouve qu’au régime des généraux, et par leur fabrication de ces allégations, les militants sont ensuite transférés dans un centre de détention de la police militaire, sous un déluge de coups, d’insultes, de coups de poing au visage et au ventre et sous la ceinture. Des méthodes barbares qu’on ne voit plus même dans les films d’action. Ce qui provoque des douleurs atroces et même des blessures qui peuvent parfois causées une invalidité permanente.
Et le tout sous le slogan « Vive Tebboune », et la mort au citoyen pauvre et opprimé.
Dans la déclaration, les familles des victimes et les organes des droits de l’homme ont tenu le régime barbare entièrement responsable de leur mort et de leurs souffrances, et ont exigé la formation d’une commission d’enquête sur les circonstances de leur décès.