Dans tous les pays sous-développés, le principal objectif des régimes militaires est de rester au pouvoir le plus longtemps possible et par divers moyens. La corruption est parmi les moyens les plus utilisés par ses régimes. Ainsi Les généraux autoritaires créent des réseaux de favoritisme et de népotisme au sein de l’État grâce auxquels ils s’enrichissent eux et leurs subordonnés.
En effet, la corruption est une maladie très contagieuse et particulièrement dangereuse pour l’économie du pays. Les hauts responsables du régime dictateur abusent de leurs fonctions pour accéder aux ressources de l’État, et faire des transactions financières en vue de trafic illicite de fonds et de richesses à l’étranger, tandis que les fonctionnaires d’État des niveaux inférieurs grâce à la bureaucratie, peuvent bénéficier de pots-de-vin quotidiens. En bref, cette situation renforce la dictature de l’armée pour rester au pouvoir.
En règle générale, ces généraux ne sont pas arrivés au pouvoir par hasard, mais ils ont forcé les gouvernements légitimes et les hommes honnêtes de l’État à accepter leurs existences. C’est donc le cas du gros général Gaid Saleh et bien avant lui le dictateur Boumédiène.
En fait, cette maladie s’est propagée en Algérie, en particulier depuis que Boumédiène qui a mis en place sa bureaucratie d’État autoritaire dans les années 1960, menant une vaste campagne contre un grand nombre de moudjahidines et de braves hommes , qui ont été assassinés dans le seul but d’instaurer une dictature régnant sur une économie dominée par l’État, où la corruption s’est généralisée et exacerbée à la lumière de ceux qui sont venus après le règne de « Bouteflika ». Ainsi la libéralisation de l’économie a offert de nouvelles possibilités de réaliser des profits illicites pour les personnes qui se trouvaient dans nuage du pouvoir.
En fait, la corruption de la famille Bouteflika et de hauts responsables du régime militaire qui ont déclenché le soulèvement populaire en février 2019 qui a renversé le président Bouteflika, tandis que la corruption du gouvernement ne s’est pas arrêtée après le renversement de celui-ci.
En outre, Transparency International avait souligné que la situation actuelle en Algérie n’a pas connu de grand changement après Bouteflika et que l’armée est la seule responsable des principaux problèmes de corruption.
Le chef de bande le général Gaid Salah essaie de nous faire comprendre que l’armée fait tout son possible pour lutter contre la corruption et que c’est l’une de ses priorités absolues depuis qu’il a pris le pouvoir.
Cependant, un examen plus attentif montre que, comme dans de nombreux régimes autoritaires, ces mesures ne font pas partie d’un prétexte visant à éliminer la corruption, mais visent à soutenir le régime militaire, car la véritable lutte contre la corruption nécessite des processus de contrôle transparents pour enquêter et détecter tout acte répréhensible possible par un tel ou tel général ou responsable corrompu et également le recours à des peines de sanction pour tous les responsables reconnues coupables.
Ainsi que des médias indépendants, une société civile capable de dénoncer les abus et de promouvoir une nouvelle culture de responsabilité qui nécessite de profondes réformes juridiques et institutionnelles pour dissuader les comportements corrompus. Mais la réalité est malheureusement différente et la lutte contre la corruption du General Gaid Saleh est l’arbre qui cache la forêt de sa corruption lui et sa famille, il suffit au peuple algérien de savoir que la majorité d’or Algérien a été transférer en contre bande par le gros dictateur Gaid Salah et ses fils aux Émirats arabes unis.