Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati a déclaré lors de la cérémonie d’installation du nouveau président de la Cour de Ouargla, qu’il faut «une mobilisation de tous les mécanismes préventifs et dissuasifs pour traiter toutes les formes de criminalité en particulier la corruption, notamment dans les régions du Sud et les zones frontalières, et ce ci dans le respect des droits et des libertés, en particulier le droit à un procès équitable».
Belkacem a souligné que «Nous savons tous que l’objectif principal de ces réseaux criminels est d’avoir la main mise sur les décisions politiques de l’Algérie. Ils œuvrent toujours à blanchir leur argent qui provient de leurs activités criminelles en profitant des poches ou de foyers de corruption existant aussi bien dans les institutions qu’au sein de la société». En affirmant que «Le rôle des juridictions à compétence territoriale élargie en matière de lutte contre les différentes formes de criminalité telle la contrebande est dans ce sens capital, notamment la contrebande des produits alimentaires qui bénéficient du soutien de l’État».
Le ministre a déclaré que la contrebande des produits alimentaires subventionnés constitue une déviation comportementale par rapport à certaines personnes dépourvues du moindre sens de leurs obligations envers leur pays et aux citoyens. Ainsi, ils contribuent à la dissipation des capacités de la nation, nuisent à la santé du consommateur et la privation de projets d’intérêt public de bénéficier des revenus qui auraient pu être réalisés grâce aux taxes douanières et fiscales qu’ils évitent de payer.
Le ministre a expliqué que la corruption encourage la contrebande, mettant en évidence les dangers de la relation étroite entre la corruption et la contrebande criminelle.