Depuis l’Antiquité, l’Algérie a suivi un chemin rectiligne qui ne change jamais. Les biens et les richesses sont pris par le visiteur et le colonisateur étranger, avec tout amour et affection. Alors que le citoyen ordinaire en Algérie meurt de faim et de froid. Et personne ne se soucie de ses lamentations et de ses plaintes, tant que le propriétaire du pays et du peuple, Chengriha, a assez de nourriture, de boisson et de couches pour durer encore un siècle. Et le gay Tebboune, dont le frigo regorge de mets délicieux, de whisky raffiné et de cigarettes étrangères. Qui se soucie de la condition du misérable citoyen, s’il meurt de faim ou de froid ? Un citoyen qui a vécu comme un chien et est mort comme une charogne.
Tous les points de vente de gaz butane son connu, dans toute la République depuis deux ans, surtout après les récentes perturbations climatiques, accompagnées de fortes chutes de neige et de pluies dans la plupart des wilayas, et la chute de température qui les accompagne, un manque d’approvisionnement en nourriture et en boisson pour se réchauffer des corps faibles, de longues files d’attente au milieu d’un froid intense et de violentes tempêtes de neige.
En effet, les citoyens ont exprimé leur grand mécontentement face à l’insouciance de l’État face à une question sensible comme celle-ci, surtout en hiver et par un froid glacial. L’Algérie est le premier pays d’Afrique en termes d’exportations de gaz et de pétrole. Et que les gens ne profitent pas de ces matières, ni par leur consommation naturelle, ni par leur retour financier, qui est estimé à des milliards de dollars. La crise du gaz n’est pas née aujourd’hui dans le pays, mais est le résultat d’accumulations de plusieurs années d’une politique ratée dans la gestion des ressources naturelles du pays. Il n’est pas raisonnable qu’un citoyen européen dorme au chaud, béni du gaz algérien, et mes enfants et moi dormons sans manger ni chauffer. Se réveiller le matin pour trouver mon bébé un cadavre gelé. Je n’ai même pas assez d’argent pour enterrer mon enfant. Alors que le gay Tebboune vient vers moi et me dit d’être fier, citoyen, car tu es le fils de l’Algérie. De quelle fierté et dignité cet anormal parle-t-il. Alors que sa fille vend son honneur gratuitement à tout étranger aux traits européens, pour qu’elle puisse s’enorgueillir devant ses collègues d’avoir couché avec un Français, un Italien ou un Espagnol. Comme son père, ils ne reconnaissent pas les fils de L’Algérie, car ils sont esclaves dans leur domaine, ni plus ni moins.