Lorsque vous constatez dans une société que le taux de suicide de ses membres est supérieur au pourcentage d’individus qui retournent au pays, et au nombre de ceux qui se brûlent devant les bureaux administratifs et tentent de se suicider du plus haut immeuble, par sentiment de mépris et d’infériorité, alors sache, cher misérable citoyen, que tu es dans la société algérienne un pays de fausses promesses et les richesses pillées et les citoyens usurpés. Les généraux, fils des colonialistes français, nous ont rendus sans identité, sans histoire, sans avenir. Juste
Des militaires règnent sur le troupeau de moutons jusqu’à la fin des temps.
En effet, un certain nombre de jeunes hommes et femmes sans emploi, dont des diplômés universitaires, ont tenté de se suicider collectivement depuis le toit d’un immeuble dans lequel se trouvait l’ancien siège de l’Agence Nationale d’Appui et de Développement de l’Entreprenariat, l’ANADE, pour protester contre le retard mis à leur permettre de démarrer leurs projets et avoir des prêts qui leur permettre de commencer l’exploitation. Où le siège de l’agence étatique de l’ANADE a été témoin d’une tentative de suicide collective de plus de 9 jeunes hommes et femmes, dont l’un s’est coupé le corps avec une lame de rasoir et un autre s’est immolé par le feu. Selon une source bien informée, les jeunes protestant contre la bureaucratie de l’agence, à la manière du mépris avec lequel les responsables les traitent, ont eu recours à une tentative de suicide collective pour attirer l’attention des autorités locales et centrales sur les problèmes qu’ils vivent relevant de l’agence, retard notamment dans le traitement de leurs dossiers pour leur permettant de concrétiser leurs projets. Où ces jeunes accusent les responsables de l’agence, de pratiquer la bureaucratie et le népotisme, de les manipuler, et de provoquer des retards dans la réalisation de projets dont ils font vivre leur famille. Là où ces jeunes hommes ont escaladé le toit du siège de l’agence et ont menacé de se suicider collectivement au cas où le gouverneur n’interviendrait pas pour écouter leurs préoccupations et résoudre leurs problèmes de longue date, puisqu’ils ont perdu patience devant les faux promesses. Au moment d’écrire ces lignes, la situation est toujours tendue et pourrait exploser à tout moment.