Le métier de journaliste, ou comme on l’appelle communément « le quatrième pouvoir », est souvent considéré dans les pays développés comme un garde-fou essentiel pour protéger les citoyens contre les abus de pouvoir et les manipulations de l’information. Mais malheureusement, dans de nombreux pays, dont l’Algérie, la situation est très différente.
Ici, la presse est souvent utilisée comme une arme par les autorités pour contrôler et manipuler l’opinion publique. Les journalistes sont régulièrement harcelés, arrêtés et emprisonnés pour avoir osé critiquer le gouvernement ou pour avoir simplement fait leur travail.
Récemment, le directeur de Radio Mostaganem et certains de ses employés ont été arrêtés, non pas pour avoir commis un crime, mais pour avoir diffusé une chanson d’un artiste étranger. Cela montre à quel point les autorités algériennes sont paranoïaques et ont peur de la libre circulation de l’information.
Et pourtant, les véritables problèmes de l’Algérie ne sont pas les chansons étrangères, mais plutôt la corruption, la pauvreté, le manque de soins de santé adéquats, le chômage et le manque d’opportunités. Malheureusement, ces problèmes sont souvent étouffés ou ignorés par les médias contrôlés par l’État.
Il est temps que les autorités algériennes commencent à respecter la liberté de la presse et le droit des citoyens à une information honnête et impartiale. Sinon, l’Algérie continuera à sombrer dans la médiocrité et la misère, tandis que les dirigeants s’enrichiront au détriment du peuple.