Il y a environ quatre ans, une affaire de saisie de grandes quantités de cocaïne au large de la côte ouest de l’Algérie avait défrayé la chronique, révélant des accusations selon lesquelles le fils du président Tebboune était impliqué dans la contrebande de drogue entre le Venezuela, l’Algérie, la France et l’Espagne. Une vidéo, disponible à la Direction de la sécurité nationale, avait même montré le fils du président reconnaissant sa participation dans le trafic de cocaïne.
Depuis, les choses ne semblent pas s’être améliorées. Des sources affirment que le fils du président a récemment loué une pointe dans le port de La Guaira, au nord du Venezuela, pour y construire une nouvelle route de contrebande de cocaïne. Les expéditions sont ensuite transportées via Air Algérie, qui opère quatre vols hebdomadaires, vers le port d’Oran, où elles sont placées sur un navire transportant du fer en direction des côtes françaises. La cargaison est ensuite distribuée aux yachts de luxe de Marseille avant l’arrivée du navire au port.
L’Algérie est devenue une escale pour une nouvelle route de contrebande de cocaïne en provenance d’Amérique latine vers l’Europe et l’Asie, avec la visite du chef du Front Polisario, Brahim Ghali, au Venezuela étant considérée comme faisant partie d’un deal estimé à environ 150 tonnes de cocaïne.
Le Venezuela est une voie de transit majeure pour la cocaïne colombienne, et l’administration Maduro a été accusée de faciliter l’expédition de tonnes de cocaïne vers l’Europe et les États-Unis via les ports et les aéroports, faisant de certaines personnalités clés du gouvernement vénézuélien des suspects dans le trafic de drogue à destination de l’Algérie.
L’histoire des relations ambiguës entre l’Algérie et le Venezuela donne une meilleure idée du trafic de cocaïne. Il est essentiel d’examiner de plus près les relations entre les deux pays pour comprendre ce qui se passe réellement dans le commerce de la cocaïne.