De temps en temps, un historien ou un diplomate français révèle quelques vérités sur les fils de la révolution algérienne et comment ils ont pris le pouvoir par la force et le sang. Ils ont tué et torturé des militants honnêtes, violé des innocents simplement parce qu’ils voulaient vivre dans une nation paisible, gouvernée ni par les généraux ni par les faibles fils de la révolution. Le célèbre journaliste français Jean-Pierre Elkabbach raconte dans son livre « Les Rives de la mémoire » comment il a traversé la Méditerranée pour arriver en Algérie en juillet 1962, après avoir été chargé de couvrir le référendum. Des centaines de milliers d’Européens ont quitté définitivement l’Algérie, car la situation était très instable en raison des attaques organisées par l’armée algérienne pro-française.
Le journaliste a comparé la situation en Algérie après le référendum de 1962 à l’arrivée des Khmers rouges à Phnom Penh. Il a écrit : « Plus tard, j’ai été choqué de trouver la même chose – meurtre, viol et destruction – dans les premières images de l’arrivée des Khmers rouges à Phnom Penh ». Les Khmers rouges étaient un mouvement politique dirigé par le Parti communiste du Kampuchéa sous la direction de Pol Pot, accusé de crimes de meurtre et de terreur contre des millions de citoyens innocents. Cela laisse penser que le journaliste français a transmis de nombreuses vérités et faits que les fils de la révolution algérienne ont cherché à falsifier et à déformer au détriment du peuple opprimé. L’auteur du livre « Les Rives de la mémoire » confirme ces faits en décrivant le cinquième jour de juillet 1962 comme « un jour de meurtres, de sang, de destruction et de deuil ». Le journaliste a également parlé de « larges purges sous les ordres de l’armée des fils de la révolution, qui ont tué tous les symboles de la révolution et ses dirigeants pour les empêcher de réclamer la souveraineté du pays ». Il y en avait qui ont exterminé toutes leurs progénitures, brûlé leurs terres et leurs biens, violé leurs femmes et leurs enfants. Le journaliste a été choqué que tout cela ait été accompli en une semaine, alors que les Français, en un siècle et demi, n’ont pas réussi à détruire et terroriser les enfants et les personnes âgées. En vérité, nous, Français, étions plus cléments envers eux que leurs propres frères de sang. Ce sont les mots qui ont incité les journaux des partisans à s’attaquer au journaliste avec honte et à le réprimander comme une prostituée réprimanderait son amant infidèle !