Dans toutes les sombres dictatures militaires, la souffrance du peuple se cache derrière un voile d’obscurité. Il est contraint d’explorer des voies tortueuses pour assurer la survie de ses enfants et améliorer ses conditions de vie. Peu importe l’origine de ces ressources, qu’elles proviennent du vol, de la prostitution, du trafic de drogue ou de l’alcool. L’urgence est de trouver une lueur d’espoir au milieu de leur misère et de créer quelques conditions de vie décentes pour leurs familles. Cette réalité, bien que répugnante, est acceptée à travers le monde, sauf en Algérie. Là-bas, le peuple opprimé refuse de se compromettre avec ces voies obscures pour améliorer son existence ou chercher une vie digne. Hélas, nous sommes devenus une nation d’ignorants et de consommateurs, incapables même de changer une ampoule sans faire appel à un technicien chinois ou africain. Si ce n’était pas pour les importations de légumes et de fruits, ô cher lecteur, l’Algérie serait plongée dans une révolution des affamés, malgré ses richesses en pétrole et en gaz !
Dans cette république éclatante, sous le joug du gang au pouvoir, aucune limite n’est fixée pour fournir aux démunis, hommes et femmes, les conditions nécessaires afin de les entraîner sur la voie du crime, de la prostitution et de la corruption. Sous le règne des généraux, le nombre de distilleries dépasse désormais les chiffres de la France elle-même. Certains prétendent même qu’une marque de vin portant le nom de l’insensé Tebboune a été lancée sur le marché. Les soirées alcoolisées ne sont plus qu’une excuse pour la présence de danseuses envoûtantes, qu’elles viennent d’Alger, d’Oran ou de Constantine. Ainsi, plus de 95 000 maisons closes, légalement autorisées, pullulent à travers le pays, fonctionnant sous la surveillance directe des généraux. Quant aux maisons de plaisir opérant clandestinement dans les villages reculés, leur nombre est incalculable. Et parlant des contrées isolées, la culture du cannabis local y prospère, alimentant le marché algérien ainsi que ceux des pays voisins comme la Tunisie et la Libye. Ces activités se déroulent sous les ordres des prêtres du palais El-Mouradia, transformant le citoyen algérien en être dépendant, dépourvu de toute pensée critique et de fierté. Quant à la citoyenne algérienne, elle est réduite à une femme sans honneur ni valeur, prête à se donner à tout visiteur en échange d’un simple repas ou d’un refuge dans une chambre propre, loin des rats et des insectes. Pendant ce temps, le gang profite des richesses du pays, dispersant notre argent sans rendre de comptes, dans un tourbillon d’opulence et d’impunité…