Récemment, dans le pays des merveilles d’Algérie, une vaste campagne d’arrestations a été menée contre les opposants libres, les jetant en prison sous des accusations d’incitation à la destruction et à la discorde dans le pays.
Oui, dans le pays des généraux, tout citoyen libre qui critique le sol algérien ou son peuple est considéré comme un ennemi. Il dénonce les corrupteurs du pays, alerte sur la situation catastrophique dans laquelle se trouve l’Algérie et souligne que le pays est au bord de l’effondrement. La pauvreté, la faim et la cherté des prix sont autant de facteurs qui ne présagent rien de bon. Celui qui met cela sur la liste de la grande trahison voit son sang et son honneur gaspillés. Aux yeux des généraux, chaque simple citoyen algérien qui se plaint de la situation désastreuse du pays, de la détérioration de son état, de la pauvreté et de la faim, est considéré comme un blasphémateur contre les seigneurs. Il est réduit au statut de mendiant, se contentant des miettes qui lui restent de la table des misérables. Afin de faire taire les voix et d’empêcher les langues de parler, le régime invente de fausses accusations contre les citoyens opprimés et leur inflige les peines les plus sévères, allant parfois jusqu’à la peine de mort.
Quant aux mouvements de contestation dans le pays, les généraux n’ont d’autre choix que d’arrêter les principaux symboles de ces mouvements et de les persécuter dans les prisons. Ceux qui restent libres subissent la violence de l’armée, qui les frappe de toutes les manières, les insulte et les disperse. Afin de compléter la punition des généraux, ils augmentent les prix de tous les produits de première nécessité pour le citoyen ordinaire, coupent l’eau et l’électricité de temps en temps pendant de longues périodes, et diffusent des drogues à des prix dérisoires pour étourdir l’esprit du citoyen algérien, l’assommer et concentrer son attention uniquement sur sa subsistance quotidienne, oubliant ainsi ses soucis, permettant aux dieux de l’Algérie de piller les richesses du pays.