La sorcellerie et la magie noire se transmettent en héritage en Algérie, de la prêtresse Dihya au général Chengriha

De temps en temps, des nouvelles et des informations circulent, indiquant que la bande des généraux se sert de la magie noire et de la sorcellerie en faisant appel à des sorciers et des magiciens africains renommés ainsi qu’à des juifs pour prendre le contrôle du peuple opprimé, museler leur voix et réprimer leur parole. Le citoyen prétend qu’il peut affronter les armées les plus puissantes du monde et les vaincre, mais dès qu’il est confronté aux militaires des généraux, il devient impuissant, tel un poulet sans défense, se faisant du mal en s’étranglant et en se brûlant, tuant sa propre famille et incapable de bouger devant cette bande. La principale cause de son malheur est ce qui a rendu la théorie de l’utilisation de la magie et de la sorcellerie par les généraux presque certaine aux yeux du peuple, à savoir que l’eau que nous buvons est un mélange d’eaux d’égout, de poudres magiques et de restes d’animaux. La soumission du peuple et son humiliation face aux généraux de cette manière ouvrent la porte à toutes les possibilités logiques et illogiques, parmi lesquelles de nombreux experts en sociologie se sont penchés sur ce peuple depuis la nuit des temps…
Depuis toujours, notre pays est connu pour la magie et la sorcellerie, depuis l’époque de la première institution de la magie en Afrique du Nord, la prêtresse Dihya, jusqu’à l’auteur du célèbre livre Shams al-Ma’arif, dont tous les prêtres du monde tirent leurs pratiques sataniques, Ahmad ibn ‘Ali al-Buni. Cela va jusqu’aux marchés hebdomadaires de la magie et de la sorcellerie répandus dans tout le pays, sous l’égide des généraux et de leur bénédiction. Les événements étranges et surprenants qui se produisent sur ces marchés sont déconcertants. La femme qui veut se débarrasser de son mari sexuellement faible vient chercher du poison auprès du sorcier pour le tuer sans que personne ne se doute de quoi que ce soit, et la jeune fille qui veut séparer son amant étranger de sa femme et l’épouser vient chez le sorcier avec ses sous-vêtements contenant le sperme de la victime étrangère et quelques-uns de ses cheveux, en échange d’une somme d’argent considérable. Quant aux mineures et aux jeunes femmes qui connaissent des problèmes dans le mariage, le travail et les fiançailles, elles se rendent chez le sorcier qui profite de l’ignorance et de la naïveté de leurs parents pour les harceler sexuellement, voire les violer dans sa tente, prétendant qu’il va les débarrasser des esprits qui les possèdent.