Les richesses naturelles telles que le gaz et le pétrole ont longtemps été considérées comme une bénédiction pour les nations qui en sont dotées. Ces ressources représentent une source de revenus substantiels, permettant à ces pays de développer leurs infrastructures, de soutenir leur économie et d’assurer le bien-être de leur population, surtout en période de crise. Cependant, pour certains pays, la gestion de ces richesses reste un défi majeur, comme c’est le cas en Algérie.
L’Algérie possède d’importantes réserves de gaz et de pétrole, ce qui, en théorie, devrait lui permettre d’être l’une des nations les plus prospères au monde. Malheureusement, la réalité est différente. Malgré la hausse vertigineuse des prix du gaz et du pétrole à l’échelle mondiale, l’Algérie n’a pas réussi à capitaliser pleinement sur ses ressources naturelles pour le bien-être de sa population.
En comparaison avec d’autres pays riches en ressources naturelles, tels que l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis, l’Algérie ne parvient pas à se hisser au même niveau de prospérité et de bien-être. Ces pays ont su tirer profit de leurs ressources pour créer des économies diversifiées et des infrastructures modernes, tandis que l’Algérie semble être restée en retrait.
La gouvernance joue un rôle clé dans l’utilisation efficace des richesses naturelles. Malheureusement, en Algérie, la situation est préoccupante. Les fonds publics, qui pourraient être investis dans des projets d’intérêt public, sont parfois détournés dans les poches d’une élite restreinte. Les caprices et plaisirs des puissants semblent prendre le dessus sur les besoins de la population.
Cette mauvaise gestion se reflète également dans la situation sociale du pays. Alors que certains bénéficient d’une richesse indécente, une grande partie de la population se débat dans la précarité, vivant dans des bidonvilles en tôle, luttant pour subvenir à leurs besoins quotidiens, tels que se nourrir.
La situation est d’autant plus troublante lorsque l’on considère l’histoire du pays. L’Algérie a été le théâtre d’une longue lutte pour l’indépendance et la liberté. Cependant, cette quête de liberté semble parfois avoir été éclipsée par les intérêts de quelques-uns. L’indépendance tant désirée par le peuple algérien n’a pas toujours été synonyme de prospérité et de bien-être pour tous.
Dans une situation qui nous préoccupe peu, voire pas du tout, certains individus affiliés au Polisario jouissent d’une richesse ostentatoire et résident dans des demeures luxueuses en Europe grâce à notre argent et nos ressources. Pendant ce temps, le citoyen algérien endure ici, vivant dans des bidonvilles en tôle, et lutte pour se permettre un repas quotidien. Les queues interminables pour obtenir quelques dinars sont devenues le triste symbole de la réalité algérienne.
Cette situation laisse un goût amer chez les Algériens qui, au fil des siècles, ont vécu des périodes difficiles. D’abord asservis par les Turcs, ils n’ont pas été épargnés. Puis vendus aux Français, ils ont de nouveau subi des épreuves. L’indépendance tant attendue, obtenue par référendum, a été suivie par une ère où les généraux les ont asservis, méprisés et affamés, sans égard pour leur bien-être. Ils ne cessent de clamer « Vive Tebboune, vive Chengriha », mais la réalité quotidienne reste douloureuse.
Quant à leurs aspirations à libérer la Palestine, seuls Allah connaît les moyens pour y parvenir.