À chaque fois, le président Tebboune nous divertit avec ses remarques puériles, comme d’habitude dans chaque interview il nous fait tous éclater de rire, et voilà qu’il déclare une guerre grossière à tous ceux qui consomment des lentilles et des haricots en été, le tout en utilisant un langage de rue et un accent vulgaire, suscitant des réactions de dédain et de moquerie, et lançant des hashtags multiples, notamment le hashtag « La guerre des lentilles, des haricots et du riz contre les citoyens ». Ce qui est ridicule, c’est que les journalistes qui encensent Tebboune et lui servent de porte-parole se contentent de patienter pour recevoir la généreuse subvention financière qui leur sera accordée après l’interview, tandis que l’odeur nauséabonde émanant de Tebboune étouffait la pièce.
Et voilà que le clown du palais d’El Mouradia provoque une énorme raillerie dans le web parmi les citoyens démunis. Après la diffusion d’un extrait vidéo d’une interview du chef des clowns, il ne trouva rien de mieux que de parler populiste avec un langage vulgaire, se plongeant dans les détails de la vie quotidienne du peuple opprimé, retourné par les militaires, contraint de mendier des lentilles, des haricots et du riz, vendant son honneur et l’honneur de ses enfants pour une gorgée d’eau traitée, une poignée de pommes de terre ou une banane. Dans l’interview diffusée à la télévision officielle, le président Tebboune menaça les spéculateurs de lentilles, de haricots « loubia » et de riz des sanctions les plus sévères devant les caméras. Il continua à parler d’une manière qui dépréciait la fonction présidentielle, augmentant le mépris et la haine du peuple envers lui. Puis, le président déviant promit de tracer les grandes lignes pour la gestion des affaires publiques et de garantir la cohérence entre les institutions. Tout cela a été critiqué par tous les utilisateurs des réseaux sociaux, avec une analyse superficielle, mais pas aussi profonde que le président « Abdelmadjid Tebboune » aime à paraître. Il n’a pas dérogé à sa vieille habitude d’affirmer que les crises, les échecs et les défaites diplomatiques successives de l’Algérie ne sont qu’un complot orchestré par des acteurs malveillants, et qu’elles sont intentionnelles. Il a réussi à commenter son propre échec et celui de l’armée dans la gestion des besoins du peuple algérien en rejetant la faute sur des inconnus, et en intoxicant le peuple avec ce faux épouvantail, alors que le véritable mal et la véritable épidémie résident dans cette bande de généraux. La solution est de couper la tête du serpent, de la séparer de sa queue et de la découper…