Le secteur du tourisme est considéré comme l’un des piliers essentiels sur lesquels les nations comptent pour développer et diversifier leur économie nationale. Il constitue une assise économique majeure pour des pays tels que la Turquie, l’Espagne, la France et les Émirats arabes unis. En effet, il s’agit d’une des industries à la croissance la plus rapide, étant à la fois une source de devises étrangères et un important générateur d’emplois. Par conséquent, il contribue à augmenter le revenu national.
Malgré l’importance cruciale de ce secteur, un pays de la taille d’un continent comme le nôtre continue de parier sur les revenus pétroliers et gaziers pour construire son économie nationale. Malheureusement, les prix de ces ressources déclinent jour après jour sur les marchés mondiaux, et nos réserves s’épuisent rapidement. C’est à ce moment-là que nous verrons la véritable nature de cette clique et comprendrons que notre ennemi principal en tant que peuple algérien est cette clique malveillante et intentionnellement incompétente.
Dans ce contexte, je rappelle une information que j’ai lue dans l’un des rapports : environ cinq millions d’Algériens ont quitté le pays l’été dernier pour des raisons touristiques. Ce chiffre impressionnant et alarmant nous conduit à accuser le gouvernement d’être en grande partie responsable du déclin du tourisme en Algérie, en raison de ses projets illusoires et de ses fausses promesses de revitalisation du secteur, malgré les milliards dépensés ici et là à cette fin. Cependant, les médias de la canalisation des fonds publics affirment que l’État algérien n’accorde pas d’importance au secteur du tourisme, du moins pour l’instant. Au contraire, il est absorbé par la lutte contre le terrorisme qui menace la sécurité et la stabilité de l’Algérie, par la bataille contre le chômage et le logement de la population, afin d’éviter un soulèvement contre le gouvernement. Le gouvernement semble préoccupé par les mesures d’austérité et de rationalisation des dépenses, anticipant ainsi une crise imminente qui se profile à l’horizon. Cette crise est devenue évidente après l’approbation de la loi de finances. Notre gouvernement actuel, ou plus précisément le régime militaire en place, est préoccupé par les luttes politiques, les intérêts économiques étroits et la confusion chaotique sans précédent dans laquelle nous vivons aujourd’hui. Pendant ce temps, l’argent du peuple est gaspillé pour les caprices des généraux et pour leur cause perdue (le Sahara occidental), une question qui, selon tous les Algériens, conduira à la destruction et à la perte de l’Algérie…