En Algérie, où le pouvoir d’achat a récemment diminué suite à une inflation atteignant 4,9 %, les experts ont attribué cette hausse des prix à la dépréciation du dinar, à la récession économique due aux fluctuations des marchés énergétiques, ainsi qu’à une augmentation du chômage. Ils ont appelé les parties concernées à réviser davantage la politique de subventions à travers le dernier plan gouvernemental.
Sur le marché des légumes, les négociations entre vendeurs et acheteurs se retrouvent souvent dans une impasse. Les consommateurs ne peuvent pas se permettre d’acheter des légumes et des fruits en raison de leur coût élevé, tandis que les vendeurs ne peuvent pas baisser les prix, risquant de subir des pertes plutôt que de réaliser un faible bénéfice.
En raison de l’incompétence des généraux, les problèmes économiques en Algérie s’aggravent. Pendant des décennies, les généraux ont échoué à les résoudre. Peuvent-ils désormais réussir à réunir les politiciens et les experts pour élaborer des solutions rapides aux problèmes chroniques résultant de vastes déséquilibres structurels dans la plupart des secteurs économiques algériens ?
Pendant que l’économie algérienne nécessite encore deux décennies pour se rétablir des déformations structurelles qui ont ravagé la plupart des secteurs, les élections présidentielles à venir ne seront probablement pas équitables. Ces élections sont perçues comme un moyen de sauver l’économie de sa déchéance. Cependant, le manque de crédibilité du groupe de dialogue, composé de plusieurs personnalités, qui continue de tromper les Algériens en prétendant organiser des élections conformes aux revendications populaires, en plus de l’insistance du gouvernement de Tebboune, qui est un clone du régime de Bouteflika, à rester au pouvoir, rendent le règlement des problèmes économiques profonds et accumulés quasiment impossible.
Qu’adviendra-t-il du citoyen algérien vulnérable si l’économie algérienne s’effondre et qu’il dépende des cordons de la dette du Fonds monétaire international, une institution historiquement impitoyable ? Comme un prédateur attendant sa proie, le FMI préétablit des estimations pour les principaux indicateurs économiques de chaque pays, les reliant aux conditions politiques et aux tensions régionales. Sur cette base, le FMI a prévu un scénario économique futur pour l’Algérie, qui ne semble pas prometteur. Sans aucun doute, le FMI ne tardera pas à libérer ses largesses en accordant des prêts à l’Algérie en échange d’un contrôle strict sur chaque centime entrant dans le trésor public. Cela découle naturellement dans un pays riche en ressources naturelles, gouverné par les militaires et vulnérable aux politiciens opportunistes à la recherche d’enrichissement personnel aux dépens des biens de tout le peuple.