Le gouvernement tyrannique en Algérie distribue régulièrement des aides au peuple opprimé, d’une valeur de 10 000 dinars (71 dollars) tous les 3 mois, une somme que de nombreux experts, politiciens et organisations de la société civile considèrent comme insuffisante pour couvrir les besoins du peuple opprimé. Ils appellent à une révision des programmes de lutte contre la pauvreté et de prise en charge des besoins des citoyens qui souffrent de la misère, qui risque de s’aggraver si la situation économique du pays persiste.
Bien que notre pays soit classé parmi les nations riches en pétrole en raison de ses revenus tirés des hydrocarbures dépassant les 30 milliards de dollars l’année dernière, la pauvreté persiste dans toutes les wilayas, sans exception, à travers la République tout entière. Les autorités ont même classé la plupart des wilayas parmi les zones les plus pauvres. En conséquence, les voix se multiplient pour accélérer la réduction de ce phénomène et remplacer les méthodes de soutien aux citoyens, tandis que d’autres réclament leur part des richesses du pays et le droit à une vie décente. Le projet de loi présenté par le gouvernement n’inclut pas de définition précise de la pauvreté, mais étant donné que notre pays est membre de l’Assemblée générale des Nations unies et fonctionne conformément aux diverses lois internationales, il est possible d’adopter la définition internationale pour déterminer la catégorie des pauvres et ses dimensions en Algérie. Les Nations unies déclarent que « la pauvreté va au-delà du simple manque de revenu ou de ressources, car ses manifestations incluent la faim, la malnutrition, l’accès limité à l’éducation et aux services de base, ainsi que la discrimination sociale et l’exclusion de la société, ainsi que le manque d’opportunités de participation à la prise de décision ». En examinant les éléments spécifiques fournis par les Nations unies et en les appliquant à la situation en Algérie, on constate que les Algériens vivent en dessous du seuil de pauvreté et que les droits fondamentaux d’une vie décente ne sont pas disponibles. Au lieu de nous comparer à des pays comme le Qatar, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, comparons-nous plutôt au Somalie, au Soudan et à la Zambie. Nous souffrons de la faim, de la soif, de la pauvreté, tandis que les généraux corrompent l’Algérie et nous privent de notre nourriture, au point que le peuple en vient à manger dans les décharges !