Le Conseil national des journalistes algériens a déclaré qu’il est, «très inquiet à l’égard du phénomène des agressions, physiques et verbales que subissent les journalistes ainsi que leur arrestation et leur incarcération dans des conditions qui suscitent des interrogations. Depuis le déclenchement du mouvement populaire, dont les journalistes ont accompagné la dynamique avec professionnalisme et responsabilité, les cas de violence à leur égard se sont accentués tant par de simples citoyens que par des policiers, ce qui est contraire à la règlementation en vigueur ».
En outre, le Conseil national des journalistes algériens a exprimé sa solidarité avec la journaliste Sofiane Merakchi, actuellement en détention provisoire
Indiquant qu’il s’agit d’une victime car le secteur de l’information et de la communication n’a pas suivi la législation qui garantit au journaliste algérien de se tenir au courant des développements au niveau mondial et qui lui permet un accès sécurisé aux dernières technologies utilisées dans le domaine des médias.
La déclaration du conseil a exigé la libération de tous les journalistes soumis à des peines d’emprisonnement, par le biais d’un procès juste et objectif tenant compte des particularités de la profession de journaliste et des problèmes rencontrés par les journalistes hommes et femmes à cause de la dictature et la répression des généraux ainsi que les difficultés qui constituent un préjudice au droit à une vie décente. En outre les conditions de vie difficiles qui les empêchent d’exercer leur mission avec toutes les conditions de professionnalisme requises.
Dans le même contexte, l’union nationale des ordres des avocats (UNOA) a annoncé l’organisation d’une marche nationale des avocats à Alger le 24 octobre pour soutenir les prisonniers d’opinion, condamner toute forme de dépassement et des d’entraves à l’encontre de la liberté d’expression, de la liberté de manifester et de la liberté de circulation. L’UNOA a appelé le pouvoir judiciaire à libérer inconditionnellement tous les prisonniers d’opinion, appelant les juges, en tant qu’autorité indépendante, à ne se soumettre qu’à la loi et à leur conscience lorsqu’ils traitent des affaires portées devant eux. En outre, il a condamné les arrestations de manifestants pacifiques.