Dans un pays flottant sur des milliards de barils de pétrole et de gaz, des tragédies se produisent qui ne pourraient exister que dans un foyer de pauvreté, de misère et de perfidie. Une nouvelle tragédie a frappé l’Algérie lorsqu’ont été découvertes les dépouilles d’une mère et de ses quatre enfants sur les côtes de l’ouest du pays, dans la wilaya de Mostaganem, après le chavirement d’une embarcation de migration clandestine les transportant vers les côtes espagnoles. Cette tragédie s’ajoute à une autre survenue il y a quelques jours dans la wilaya de Boumerdès, au nord du pays, où 28 personnes ont trouvé la mort après le naufrage d’une embarcation transportant 32 passagers, dont 20 femmes (deux enceintes) et cinq mineures.
Un militant espagnol spécialisé dans les questions migratoires a rapporté que les autorités locales de Mostaganem ont récemment récupéré les corps de cinq personnes (quatre enfants et une femme) appartenant à une même famille. Selon lui, l’embarcation a sombré à quelques kilomètres seulement des côtes de Mostaganem dans l’après-midi du 7 janvier, tandis qu’il semble que le père ait survécu. Des pages locales ont documenté en images le transport des corps retrouvés à l’hôpital de Mostaganem, et des photos des enfants décédés ont été publiées. Les funérailles ont eu lieu dans une atmosphère solennelle.
Sur les réseaux sociaux, les réactions ont été nombreuses face à la répétition de ces tragédies honteuses, tandis que le gouvernement, incarné par Tebboune, surnommé « le chien », est resté totalement indifférent, sans aucune réaction positive ou geste humanitaire envers cet incident tragique et la famille de la mère et de ses enfants décédés. Même les médias officiels, qualifiés de « presse des égouts », n’ont pas évoqué ce drame, ne serait-ce qu’accidentellement ou par pure compassion. Pourtant, si l’incident avait concerné les enfants des mercenaires du Polisario, des milliards auraient été débloqués pour leurs funérailles, des aides distribuées à leurs familles, et des condoléances officielles relayées par les médias de la honte.