Je me souviens que lorsque j’étais petit, ma chère grand-mère me conseillait et me disait : « Mon fils, une brebis sans cornes, ne se lance pas dans un combat avec les béliers. Ton père est un zouali, un pauvre, il ne peut pas supporter tes disputes et tes bagarres avec le fils du voisin riche, ni te défendre contre eux. Alors, arrête cela et concentre-toi sur tes études. » Je me souviens aussi que les Arabes disaient autrefois : « Celui dont la maison est en verre ne doit pas jeter des pierres sur les autres. » Pourtant, notre vénéré dirigeant a menacé les citoyens opposants et les militants avec des pierres, déclarant que quiconque oserait s’écarter du chemin tracé par la bande militaire subit un sort funeste, car notre oncle Tebboune tient la pierre dans ses mains !
Nous sommes devenus la risée de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à cause de la politique hostile menée par la bande militaire. Nos voisins africains, en particulier le Mali, réclament leurs enfants illégitimes qui errent dans les rues et les ruelles d’Alger, et ils disent avec une ironie mordante que les Africains contribuent au taux de fécondité des femmes algériennes par leurs relations sexuelles, et que sans eux, le taux de natalité en Algérie n’aurait pas augmenté, et nous n’aurions pas atteint aujourd’hui une population de plus de 40 millions d’habitants. Quant à nos frères arabes des pays du Golfe, un hashtag cinglant circule actuellement chez eux à travers le Golfe, nous demandant de « ramasser notre chair» et de récupérer plus d’un million de prostituées qui exercent dans leurs pays. Ce hashtag dit : « Ô Algérien, tu ne viendras pas chercher ta sœur dans le Golfe », dans une humiliation et une moquerie sans précédent.
La dernière chose que nous attendions était l’hostilité de nos frères arabes et de nos voisins africains. Sans la politique agressive et barbare adoptée par le régime des vieillards envers l’environnement régional, nos frères arabes et nos voisins africains ne se seraient pas mis à laver notre linge sale devant les nations du monde. Aujourd’hui, le monde entier voit les « œuvres caritatives » des filles des martyrs, qui, sur le lit de la débauche et de la perversité, s’offrent à des étrangers et des visiteurs pour des prix dérisoires, juste pour un repas de tacos.
