Malgré les menaces du roi Gaid Salah et les attaques des honorables par ses esclaves et ses « mouches électroniques » dans les sites de réseaux sociaux, les étudiants ont renouvelé leur soutien au mouvement populaire en Algérie qui a commencé depuis le 22 février. Ainsi que les demandes de changement de régime et la rupture avec le règne de la bande qui dirige le pays depuis l’indépendance.
Le Hirak du mardi n’étaient pas limitées aux jeunes universitaires mais il a connu une forte mobilisation de la part des citoyens, qui ont soutenu la voix des étudiants dans les différents wilayas du pays, de la capitale à l’Oran, en passant par Mostaganem, Sétif, Biskra, Batna et Boumerdès…
Malgré que la police -les gardes du temple des généraux -ait tenu tête aux manifestants à la capitale, notamment à travers les points sensibles des institutions de l’État, le mouvement des étudiants était très fort. Où les manifestants étaient fidèles à la date et au lieu de la marche au niveau de la « Place des Martyrs » et Immédiatement après l’hymne national, les manifestants ont commencé par envahissaient les rues en prononçant des slogans forts : «Non à l’élection présidentielle» «Justice et liberté» «libérez les prisonniers d’opinion» «Libérez la presse» et d’autres slogans contre la nouvelle loi des hydrocarbures.
En outre, les manifestants ont essayé l’accès au Parlement mais les forces de sécurité sont intervenues violemment contre les étudiants pour les empêcher d’y arriver.
Alors que les étudiants aient levé la tête contre le tyran Gaid salah, les juges se sont pliés aux ordres de Gaid Salah, où le Syndicat national des juges a annoncé sa décision de mettre fin à la grève qui a paralysé un grand nombre de tribunaux pendant deux semaines.
Le syndicat des juges a déclaré dans un communiqué que le boycott du travail judiciaire a été suspendu à compter d’aujourd’hui. La déclaration soulignait que la décision avait été prise à la suite d’une réunion du syndicat avec le secrétaire général du ministère de la Justice, à laquelle participaient le président de la Cour suprême en tant qu’intermédiaire et le président de l’Union Nationale des Ordres des Avocats, en incluant certains aspects de l’accord qui a conduit à la suspension de la grève des juges.
La déclaration indique qu’il a été décidé d’ouvrir un atelier sur l’étude des moyens de consacrer l’exigence d’indépendance du texte et de la pratique de la justice. L’atelier inclura toutes les parties prenantes pour enrichir les textes liés à la demande et préparer les projets en conséquence.