Le monde entier sait que le conflit actuel en Algérie est entre le général Gaid Salah, le dirigeant effectif du pays et le peuple. Ainsi, ce conflit restera jusqu’à ce que Gaid Saleh aille réveiller de son long coma de l’illusion crée par lui même.
Certes, les protestations dans les rues n’a rien à voir avec les raisons de son réveil. Ces cris de protestations qui lui dérangent à l’extérieur de ses casernes ont lieu à des moments inappropriés et imprévus dans le programme de Gaid Salah qui dépend à l’origine des occasions de sa commémoration.
En fait, pour Gaid Salah et son entourage, peu importe ce que les manifestants disent. Ce qui compte vraiment, c’est la recherche de forces qui ont incités ces manifestants à sortir et à ouvrir leurs bouches qui ont toujours été fermées par des fausses promesses.
Gaid Salah ne voit pas les gens mais il essaie d’imaginer la présence de fantômes qui font circuler parmi eux. Ces fantômes qui diffusent des mots interdits dans les bouches des manifestants que Gaid Salah dit à leur sujet qu’ils sont innocents. Et puis, Ils ont été induits en erreur et contraints de quitter leur domicile pour perturber la sécurité et rompre un accord avec les généraux depuis 50 ans. Cet accord stipule que les algériens restent la bouche fermée en échange d’un engagement de rester en vie.
C’est pour cela, Gaid Salah et ses esclaves recherchent des fantômes au lieu d’écouter les manifestants et leurs demandes douloureuses qui peuvent être prises en compte à tout moment sans qu’il soit nécessaire de manifester.
Gaid Salah reconnaît que le peuple a raison dans ses revendications et que la constitution garantit le droit de manifester. Mais le problème est qu’il y a des fantômes qui sont parfois appelés des comploteurs, conspirateurs ou des forces extérieures qui dictent au peuple leurs revendications et qui l’incitaient à sortir pour protester.
Au lieu d’écouter les demandes du peuple, que Gaid Salah reconnaît comme réelles, il se lance à la recherche des forces qui sont à l’origine du complot, une sorte de pensée malade que son entourage pense pouvoir le calmer et mettre fin à son anxiété. Par conséquent, Gaid Salah, lorsqu’il est contraint de tenir tête au doublet population et conspirateurs, se tourne rapidement vers le deuxième élément qui menace sa présence au pouvoir et constitue le grand argument en faveur de la répression du peuple et de son agenouillement.