De nombreux experts juridiques ont déclaré que les élections présidentielles algériennes sont obsolètes et caduques conformément à la loi car elles violent les articles 7 et 8 de la Constitution qui établit la souveraineté du peuple dans la détermination de son sort. En outre cette même loi n’a pas spécifié le pourcentage minimum de participation obtenu aux élections pour être annulée même si la participation serait de 10 pour cent. À cet effet, l’acceptation des résultats d’élections dans lesquelles le taux de participation est faible viole l’article 7, de sorte que les résultats seront très réduits et ne représentent pas la majorité du peuple. Ainsi la réticence de la majorité du peuple aux élections est une preuve que ce dernier n’a pas choisi ce président et cela contrevient à l’article 8 de la Constitution …
Sur cette base, l’autorité du général Gaid Salah est considérée comme illégale car elle utilise la coercition et la violence dans ses relations avec la population.
Surtout en cas d’imposition de ces élections, dans lesquelles l’autorité militaire contrôle la société.
Ceci est contraire au droit international car la base de l’autorité est l’existence d’une légitimité fondée sur la constitution de l’État ou la loi exécutée sur son territoire. Par conséquent, il est du devoir de l’autorité de respecter les droits de l’homme des individus et d’assurer l’application de tous les articles de la constitution.
Le peuple est la source du pouvoir. Le peuple a une légitimité qui est supérieure même à celle du souverain. Le peuple est la source des pouvoirs, qui est la base de la construction et du maintien et le développement des nations.
Les institutions étatiques sont essentiellement des outils pour assumer des responsabilités et des tâches dans la vie des États et leur conférer des pouvoirs conformément aux critères fixés par le contrat social (la constitution) et les lois qui le complètent, qui lui permettent de s’acquitter de ses responsabilités pour assurer la vie et progresser vers l’avenir.
Et quand le peuple, qui est la source des pouvoirs de gouvernement, se manifeste contre le système, ce n’est pas contre la nature de la relation entre le peuple et l’autorité, mais c’est une restauration de son droit et de sa volonté.
Les manifestations populaires dans ses stades préliminaires sont en fait des tentatives d’orientation vers des demandes que le peuple exige. Mais quand le régime n’assume pas sa responsabilité concernant sa volonté, ses besoins et des responsabilités qui sont déléguées aux gens au pouvoir, ses manifestations se transforment en révolution.
Car la procuration donnée par le peuple s’est transformée en tyrannie, en violence et complot afin de continuer au pouvoir, ce qui fera passer certainement les manifestations en Algérie au stade de la révolution contre le règne dictatorial Gaid Salah.