Près d’un an après le début du mouvement populaire en Algérie (Hirak), aucun de changement dans le pays n’est visible et les demandes des élites politiques désireuses d’une véritable transition démocratique sont toujours en suspens. Ainsi le régime militaire dictateur parie sur la disparition de la lueur du Hirak, l’épuisement des manifestants, sans implication directe dans sa répression. Selon les généraux, c’est l’ennuie qui tuera la détermination des manifestants parce qu’ils n’ont aucun effet sur le régime et les choses vont comme veulent les généraux et le souhaitent, puisqu’ils ont acquis une légitimité internationale pour leur président marionnette, Tebboune, qui est fière de rencontrer des dirigeants internationaux !!! .
Oui, la patience du mouvement est peut-être épuisée, mais le désir de liberté continuera de hanter les Algériens, même après des générations, car ils voient des pays africains qui étaient moins développés que nous par des années, comme Rwanda et l’Éthiopie ont trouvé des moyens de progresser, de prospérité et de liberté après avoir expulser le régime militaire du pouvoir afin de réaliser leurs aspirations à une transition démocratique pleine de liberté et de justice.
Cependant, notre problème au pays de Mickey est la peur. Les intellectuels et les élites algériennes ne peuvent pas critiquer l’armée à cause de la peur tandis que d’autres ont vendu leur honneur à l’armée. Par conséquent, la seule solution est la désobéissance civile pour que les traîtres des généraux sachent qui nous sommes vraiment. Sinon ce n’est qu’une perte de temps.