La Commission de surveillance en opérations de Bourse (Cosob) a déclaré que la Bourse d’Alger est prête à lancer de nouveaux produits inspirés de la finance islamique en mettant sur le marché des titres participatifs conformes aux préceptes de l’islam et à la charia, «pour attirer des clients qui craignent (riba) dans leur transactions», a-t-on signalé dans un communiqué.
En faite, le lancement de ces titres, ne nécessite aucun changement législatif, a précisé la Commission de surveillance en opérations de Bourse (Cosob).
L’Autorité de régulation boursière a lancé également d’autres produits nouveaux comme l’ouverture du marché obligataire et d’actions aux Algériens non résidents.
«Ce n’est pas normal qu’un Algérien établi à l’étranger ne puisse pas investir son argent en devises à la Bourse d’Alger ! Il faut ouvrir cet investissement aux non-résidents avec des garde-fous : on peut par exemple plafonner l’investissement à 2%, 5% ou 10%», a expliqué Cosob.
Le développement d’organes de placement en immobilier est également programmé. Grâce à ces organes, on pourra, par exemple, acheter un petit pourcentage d’un bâtiment et partager le produit de sa location avec l’ensemble des actionnaires, a-t-il expliqué.
En outre, La Cosob travaille avec le ministère des Affaires religieuses pour placer le Fonds de la zakat sur le marché financier, comme chez certains pays musulmans.
Un autre nouveau produit financier, le carnet du hadj, qui va offrir à son détenteur le droit au passeport pour le pèlerinage des Lieux Saints de l’islam, sans être obligé de passer par le tirage au sort.
Afin d’intégrer des cours d’initiation à la culture financière dans les manuels scolaires, la Commission a fait un partenariat avec le ministère de l’Education nationale.
