Le juge d’instruction de le cour de sidi M’hamed a ordonné hier jeudi 18 mars le placement en détention provisoire d’un ancien inspecteur général de l’Office Algérien interprofessionnel des Céréales qui fait objet de plusieurs chefs d’accusations dont « espionnage économique par fuite d’informations liées aux projets de l’OAIC ».
Après une série d’enquêtes ayant résulté sur les informations relatives aux relations de l’inspecteur général avec les entreprises françaises chargées de l’exportation de blé vers l’Algérie, la brigade de lutte contre la criminalité économique et financière des services de sécurité de la wilaya d’Alger a réussi à arrêter l’un des fonctionnaires directs chargés de l’importation de blé.
Selon la même source judiciaire, l’ancien haut fonctionnaire est poursuivi dans cette affaire « d’espionnage économique, atteinte à l’économie nationale et d’avoir bénéficié de privilèges dans l’octroi de marchés publics ».
En outre, les mêmes services ont mis les mains sur une somme de 6 millions d’euros qui a été découverte au niveau de 3 différents comptes du mis en cause établis en France.
Dans le même cadre des affaires de corruption liées au détournement de blé tendre et dur, huit personnes on été provisoirement incarcérées à Guelma, parmi elles figurent l’ancien directeur général de l’OAIC, des cadres de l’institution au niveau de la wilaya de Guelma, l’ancien directeur général du bureau, puisqu’il occupait le poste de directeur régional de la même institution à Annaba, ainsi que des fonctionnaires chargés de la gestion de meuniers actifs au niveau de Guelma.