Les prix du pétrole sur les marchés internationaux à terme des matières premières ont encore augmenté de manière significative.
En conséquence, mardi matin, le Brent se négocie dans une fourchette de 68,2 à 68,5 dollars le baril, les teneurs en WTI de 65,9 à 66,2 dollars le baril.
Les contrats de juillet pour le pétrole européen de type « Brent » de la mer du Nord sont actuellement à 68,60 dollars US le baril, un baril de pétrole américain « West Texas Intermediate » coûte actuellement 66 dollars. L’euro peut à peine tenir bon face au dollar américain et s’échange autour de 1,2225 $ US ce matin.
Avec la perspective d’un accord rapide sur le différend nucléaire avec l’Iran et une reprise rapide des exportations de pétrole iranien, les prix du pétrole brut ont subi une pression importante à partir du milieu de la semaine dernière.
Mais la baisse s’est arrêtée vendredi lorsque de très bonnes données économiques ont été communiquées par l’UE. À respectivement 62,6 et 55,1 points, les indices des directeurs d’achat des secteurs manufacturier et des services ont été meilleurs que les prévisions des analystes, confirmant ainsi les optimistes et les taureaux qui s’attendent à ce que la pandémie corona se termine bientôt.
Hier, on a appris que les négociations nucléaires n’avaient pas abouti à la percée espérée et que les pourparlers devraient être prolongés d’un mois. En conséquence, les contrats à terme ont fortement augmenté, car, bien sûr, les livraisons de pétrole iranien ne s’arrêteront pas si rapidement non plus.
Le nombre de plates-formes de forage américaines actives augmente quant à lui lentement. Comme Baker Hughes l’a signalé hier, il y a eu une augmentation de quatre à 356 unités par rapport à la semaine précédente.