L’après midi, un baril (159 litres) de North Sea Brent coûtait 75,39 dollars américains. C’était 23 cents de plus que la veille. Le prix du baril de l’American West Texas Intermediate (WTI) a augmenté de 14 cents à 74,24 $.
Il n’y a pas eu d’impulsion forte sur le marché pétrolier. Parfois dans la journée, les prix ont augmenté un peu plus fortement, mais les bénéfices n’ont pas pu être entièrement maintenus. Un avertissement de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) selon lequel le marché pétrolier était insuffisamment approvisionné n’a fait qu’accélérer le mouvement. Dans son rapport mensuel, l’AIE mettait en garde contre les effets du différend au sein du réseau pétrolier OPEP+ sur la politique de production. Si le différend n’est pas résolu, il existe un risque d’augmentation du déficit d’approvisionnement avec éventuellement une hausse des prix.
En effet, les 23 pays réunis dans l’OPEP+ ont souhaité augmenter progressivement leur production à partir du mois d’août afin de répondre à la demande croissante. Cependant, un différend entre le géant pétrolier saoudien et les Émirats arabes unis a empêché un accord. Dans l’état actuel des choses, rien ne changera dans un premier temps dans le financement, qui était plafonné en raison du coronavirus.
Les cours du pétrole brut se négocient actuellement un peu en dessous de leurs plus hauts pluriannuels atteints début juillet. Après avoir été longtemps soutenu par la reprise économique dans de nombreux pays, l’incertitude réapparaît.
Outre l’évolution incertaine de la décision de l’OPEP+, la propagation rapide de la variante delta du virus corona met à rude épreuve l’humeur du marché pétrolière.