La décision de la Réserve fédérale des États-Unis (Fed) en matière de taux directeurs a pour effet de faire baisser les prix du pétrole. Le fait que la politique monétaire ait tendance à rester tendue est source de doute sur le marché.
Les prix du pétrole ont chuté, ce jeudi, suite à la décision de la réduction du taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine Fed, malgré le soutien des statistiques de l’EIA.
Un baril (159 litres) de Brent de la mer du Nord coûtait 64,38 dollars américains le matin. C’était 67 cents de moins que la veille. Le prix du baril de l’American West Texas Intermediate (WTI) a chuté de 71 cents pour atteindre 57,87 dollars.
La veille, à la suite de la réunion de la Fed, le taux directeur a été réduit de 0,25% point. En effet la Réserve fédérale américaine avait abaissé ses taux d’intérêt pour première fois depuis plus de dix ans, mais les commentaires sur la future politique monétaire se sont révélés plus modérés que prévu. Les déclarations faites hier par le président de la Fed ont donné des raisons de douter d’un nouvel assouplissement.
L’indice en dollars américains a atteint le niveau record de deux ans. En raison de la dynamique de la monnaie américaine, tous les marchés de produits de base subissent une pression accrue.
En fait, une politique monétaire plus restrictive a tendance à freiner les prix du pétrole, car elle peut freiner la croissance économique et donc la demande de pétrole brut. En outre, le dollar s’est renforcé à la suite de la décision de la Fed, qui rend le pétrole essentiellement négocié en dollars moins abordable pour les investisseurs d’autres zones monétaires.
La politique monétaire américaine a donc superposé le développement des réserves de pétrole aux États-Unis. Même une forte baisse des stocks de pétrole brut ne pourrait pas faire monter les prix du pétrole. Mercredi après-midi, le département américain de l’Énergie a annoncé que les réserves avaient diminué de 8,5 millions de barils, passant à 436,5 millions de barils la semaine dernière. Mais Seulement une baisse de 2,8 millions de barils était attendue.
Par ailleurs, les Etats-Unis et la Chine dans le cadre du prochain cycle de négociations n’ont pas pu réaliser de progrès tangibles, rapporte Bloomberg. Les pourparlers ont eu lieu dans le contexte des critiques de Trump sur la Chine, que le président américain a éclaboussées sur son Twitter. Depuis les négociations passées, les positions des parties ont divergé encore plus, de sorte qu’un résultat rapide du conflit à l’horizon n’est pas encore visible. Une nouvelle série de discussions est prévue pour septembre.