Le matin, un baril (159 litres) de Brent de la mer du Nord coûtait 89,03 $. C’était 44 cents de moins que la veille. Le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI) a chuté de 53 cents à 87,73 $.
Les prix du pétrole oscillent toujours près de leurs plus hauts niveaux depuis 2014. Après des augmentations importantes au cours des derniers mois, les prix se sont stabilisés à la barre des 90 $ au cours des derniers jours. Les prix sont principalement tirés par une tendance à l’offre serrée avec une demande de pétrole solide et de carburant.
La décision de l’association pétrolière OPEP+ d’augmenter la production de pétrole de 400 000 barils supplémentaires par jour à partir de mars n’a pas eu d’effet durable sur le marché pétrolier. La décision était largement attendue. Depuis l’été dernier, l’association inverse les coupes de production décidées lors de la première vague corona en augmentant progressivement son financement. Récemment, cependant, la production réelle a pris du retard par rapport aux objectifs. Les données économiques plutôt mitigées d’hier n’ont pas eu d’impact majeur sur les prix du pétrole. Il en a été de même pour les données sur les stocks de pétrole de l’American Petroleum Institute (API), qui ont été publiées hier après la fermeture du marché américain. Bien qu’il y ait eu une baisse du pétrole brut et des distillats totalisant 3,6 millions de barils, il y a également eu une augmentation significative de l’essence de 5,8 millions de barils. Cet après-midi, le ministère de l’Énergie livrera ses nouveaux chiffres.
Sur le marché des changes, l’euro bénéficie actuellement par rapport au dollar américain des attentes croissantes selon lesquelles la Banque centrale européenne devra encore réagir aux taux d’inflation très élevés et resserrer les taux d’intérêt au cours de l’année.