L’Agence internationale de l’énergie veut ralentir la hausse des prix du pétrole en libérant des réserves gouvernementales. Mais la mesure échoue face aux inquiétudes concernant les arrêts de livraison russes.
Les prix du pétrole ont atteint mardi leur plus haut niveau depuis 2014, dans un contexte de craintes de rupture d’approvisionnement. Les prix du Brent ont augmenté de 9 % pour atteindre 106,74 $ le baril dans la soirée. Le pétrole léger américain West Texas Intermediate (WTI) s’échangeait temporairement à 105,74 $, en hausse de 10,5 % par rapport au niveau de la veille. Les discussions sur de nouvelles sanctions de l’Union européenne contre la Russie, y compris une éventuelle exclusion de sept banques russes du système de communication mondial Swift, ont alimenté les inquiétudes concernant les arrêts de livraison en provenance de Russie Paris
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) un groupe d’intérêt des pays industrialisés veut atténuer les conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine sur les marchés en libérant des réserves de pétrole brut . Au total, les 31 pays membres de l’agence débloqueront 60 millions de barils de pétrole brut, selon un communiqué publié mardi à Paris.