À midi, un baril (159 litres) de Brent de la mer du Nord coûtait 107,99 $. C’était 46 cents de plus que la veille. Le prix du baril de la variété américaine West Texas Intermediate (WTI) a augmenté de 44 cents pour atteindre 104,72 $.
Depuis le début de la semaine, les prix du pétrole brut sont tirés par la perspective de nouvelles sanctions occidentales contre la Russie. Le contexte est des atrocités choquantes en Ukraine attribuées à l’armée russe. La Russie nie les allégations et accuse à son tour l’Ukraine de mise en scène.
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont déjà imposé de sévères sanctions énergétiques au pays. Compte tenu de la forte dépendance vis-à-vis des importations énergétiques russes, l’Union européenne (UE) a beaucoup plus de mal à trouver une ligne commune. Le gouvernement allemand en particulier s’est jusqu’à présent prononcé contre l’arrêt des importations énergétiques russes.
De nombreux acheteurs évitent déjà le pétrole brut russe et se tournent vers d’autres fournisseurs. Le pays producteur de pétrole le plus important, l’Arabie saoudite, en profitera le plus. Il n’est donc pas surprenant que l’Arabie saoudite ait augmenté ses prix de vente officiels pour les livraisons de pétrole à tous les niveaux en mai. La hausse décidée lundi pour l’Asie a été particulièrement nette. Cependant, le pétrole saoudien très cher pourrait inciter l’Inde et la Chine à recourir de plus en plus au pétrole beaucoup moins cher de la Russie